Thomas Thouroude est ravi. Pour sa première à la tête de Tout le sport, sur France 3 lundi soir, l'animateur de Y'a pas péno sur Europe 1 a remporté son défi, en attirant 1,65 million de téléspectateurs. "L'important c'est de ne pas faire fuir les gens quand on change. Visiblement, ils sont restés et c'est une très bonne nouvelle", se réjouit celui qui a remplacé le journaliste Henri Sannier, resté 20 ans aux manettes de cette émission culte.
"Les journalistes ont aimé l'émission". Si les amateurs de sport semblent avoir rapidement adopté Thomas Thouroude, la greffe a aussi pris avec l'équipe de l'émission. "Ce n'était pas facile pour l'équipe d'accepter le départ d'Henri Sagnier. Et pourtant, tout le monde s'est mis à bosser pour rendre une copie assez propre hier", a expliqué l'animateur dans Village médias, sur Europe 1. "Mon objectif était d'abord de me faire accepter des journalistes de la rédaction. Ils ont aimé l'émission et le travail que j'ai pu fournir, de la même manière que mes supérieurs hiérarchiques", s'est-il satisfait.
"Un quart d'heure d'images de sport, en direct, tous les soirs". Le challenge était de taille pour Thomas Thouroude, car l'émission tient une place à part dans son cœur de fou de sport. "Pour moi, Tout le sport, c'est la plus belle émission de sport à la télé, toutes chaînes confondues. C'est un diamant brut. (…) Un quart d'heure d'images de sport, en direct, tous les soirs, à un carrefour d'audiences aussi important, gratuit et en clair ! À l'heure où on paie ses abonnements pour voir le foot anglais, le foot allemand, le foot espagnol… Là, on donne l'image aux gens", souligne-t-il, plein d'enthousiasme.
"C'est un grand pro". L'animateur peut en tout cas compter sur les encouragements de son prédécesseur, qui lui a adressé un message dans Village médias, mardi. "Je l'ai regardé hier soir et je l'ai trouvé très à l'aise, très dynamique. Je voulais lui dire bravo, ainsi qu'à toute l'équipe. C'est un grand pro, je ne vais pas lui donner de conseils. Mais il ne faut pas qu'il révolutionne complètement l'émission. Il faut y aller progressivement", glisse Henri Sannier, qui promet de continuer "à être un fidèle téléspectateur".
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