TF1 écarte à court terme la possibilité d'interrompre ses journaux télévisés par des coupures publicitaires, comme l'y autorise sa nouvelle convention, a indiqué lundi le PDG du groupe de télévision Gilles Pélisson. "Nous pensons qu'à ce stade il n'y a pas lieu d'interrompre nos journaux télévisés qui sont en concurrence directe la plupart du temps avec France Télévision", a précisé le responsable.
"A ce stade nous ne pensons pas à ça". "Interrompre ces programmes avec de la publicité ne serait pas cohérent", a-t-il renchéri. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a autorisé mercredi TF1 à introduire des publicités au milieu de ses JT, mettant fin à une exception par rapport aux autres chaînes. "Cela nous donne des possibilités supplémentaires, mais à ce stade nous ne pensons pas à ça", a indiqué Gilles Pélisson. D'ailleurs, "nous ne considérons pas dans le groupe que c'est une chose très importante", a-t-il ajouté.
Bénéfice en forte hausse. Sur un marché global de 1,3 milliard d'euros pour la publicité à la télévision, cette modification de sa convention de diffusion pourrait permettre à TF1 de vendre entre 10 et 40 millions d'euros de publicité supplémentaire chaque année, a calculé le CSA. Mais le groupe qui a publié lundi un bénéfice net de 46,9 millions d'euros pour le deuxième trimestre, quasiment multiplié par quatre sur un an, est très attentif à conserver son leadership et ne veut pas prendre le risque de voir ses audiences baisser.