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A.H. , modifié à
Mis en cause dans l'affaire de la Fifa, Michel Platini a voulu "défendre son honneur" en s'exprimant dans les colonnes de l'hebdomadaire "Marianne", en kiosque vendredi.
INTERVIEW

Sa parole se fait rare, sa présence dans les médias aussi. Pourtant, Michel Platini a accepté de répondre longuement aux questions de l'hebdomadaire Marianne, en kiosque vendredi. Invité de Village Médias, Renaud Dély, directeur de la rédaction, est revenu sur ce gros coup, et alors que la responsabilité de l'ancien footballeur reste enlisé dans l'affaire de la Fifa.

Un homme "très discret". "Michel Platini est extrêmement sollicité et accorde très peu d'entretiens. Il est très discret depuis qu'il a été pris dans l'affaire de la Fifa", souligne le journaliste, interrogé par Philippe Vandel vendredi. Platini, alors président de l'UEFA, avait été suspendu initialement huit ans fin 2015 par la justice interne de la Fifa pour un paiement de 1,8 millions d'euros reçu de Sepp Blatter, ex-président déchu de la Fifa, sans contrat écrit. Alors que sa suspension a été confirmée par le Tribunal fédéral suisse, Platini a indiqué fin janvier avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) de Strasbourg.

Dans les colonnes de Marianne, l'ancien attaquant des Bleus affirme vouloir "défendre son honneur", rapporte Renaud Dély. "Platini est une star planétaire. Et pour ce qui est de la France, il fait partie de notre vie depuis plus de 40 ans. Il dépasse largement le cadre sportif. (…) Il ne veut pas quitter le monde du football comme ça", analyse le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire.

Une nouvelle formule pour le magazine

Marianne fait peau neuve. L'hebdomadaire lance vendredi une nouvelle formule. Renaud Dély en a précisé les contours sur Europe 1, promettant notamment "un journal plus engagé, plus percutant, plus citoyen." Le magazine comptera "une quinzaine de pages - sorte de rubrique agora - avec beaucoup de reportages en immersion, de débats, de polémiques. On donne beaucoup la parole aux citoyens, à ceux qui font", note le directeur de la rédaction. Expliquant vouloir se démarquer de la concurrence, Renaud Dély assure que Marianne "n'a pas peur de défendre une certaine culture populaire."