Raphaël Enthoven à Thomas Sotto : "Un bonheur de bosser avec toi"

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En lieu et place de sa morale de l'info, le philosophe Raphaël Enthoven a tenu vendredi à rendre hommage à Thomas Sotto, pour sa dernière matinale sur Europe 1.

Thomas Sotto animait sa dernière matinale vendredi, sur Europe 1. Pour lui dire au revoir, le philosophe Raphaël Enthoven s'est mué en poète, choisissant son amitié avec Thomas Sotto, pour thème de sa morale de l'info. "Il faut que je raconte le jour heureux de notre première entrevue. Après quelques essais, on tenait le tempo. 'Il faut tout balancer, est-ce que tu as compris mec ? La philo avec toi, il faut que ça envoie du steak'. On se vit tous les jours de cinq à dix minutes et assez pour nous dire amis de bonne lutte. C'est un bonheur de bosser avec toi, que tu sois rigolard ou de mauvaise foi", a-t-il assuré vendredi sur Europe 1.

"Parce que c'était lui, parce que c'était moi". "Avec tes horaires, je serais une épave et tout ce qu'on dirait, serait vécu par moi par une absurdité, une idée à la noix. Et pourtant tu souris, tu es sur le qui-vive, tu souris et jamais tu oublies quand la réplique arrive. Quand j'arrive le matin dans le petit studio bleu, tu demandes toujours : "Comment va la cracotte". Je pense tout bas, mais 'ça va mon pote'", a-t-il ajouté avant de conclure par l'une des phrases les plus célèbres de Montaigne : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi".