Quin : "Je ne regarde pas la télévision, la vie est ailleurs"

Élisabeth Quin était l'invitée du Village médias mercredi sur Europe 1.
Élisabeth Quin était l'invitée du Village médias mercredi sur Europe 1. © Europe 1
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Philippe Vandel avec B.V.
Invitée du Village médias, la présentatrice de "28 minutes" Élisabeth Quin a vanté la singularité de son émission dans le paysage audiovisuel.
INTERVIEW

La télévision, Élisabeth Quin la vit, mais elle ne s'attarde pas devant. "Je ne regarde pas la télé, la vie est ailleurs", a expliqué mercredi la présentatrice de 28 minutes, au micro de Philippe Vandel dans le Village médias sur Europe 1. "Je la regarde soit en podcast, soit je lis les commentaires."

La force de 28 minutes, c'est d'avoir des principes forts.

Sans se fixer sur le petit écran, elle a trouvé la recette du succès avec des audiences triplées depuis cinq ans que son émission a été lancée sur Arte, "28 minutes" rassemblant parfois plus d'un million de téléspectateurs en concurrence directe avec les journaux de 20H. "On a fait le pari de démarrer à l'heure de la grand-messe, qui n'en est plus une", a revendiqué Élisabeth Quin. Et ce n'était pas un mauvais pari. De toute façon, à l'heure du numérique, on sait tout depuis le matin."

Miser sur la "curiosité". Pour la journaliste, "la force de '28 minutes', c'est d'avoir des principes forts, se dire que nous sommes l'émission vertèbre de la soirée d'Arte. C'est la chaîne de l'Europe, c'est la chaîne de l'international, Arte c'est la chaîne de l'ouverture, donc nous traitons des sujets qui ne sont pas forcément traités ailleurs."

"Ça sonne comme un pensum parce qu'on attribue à cette masse qu'est 'le spectateur' moins de curiosité qu'il n'en a", attaque Élisabeth Quin. Et elle n'a pas eu besoin de regarder la télévision pour se faire cette idée.