Vincent Lagaf, qui fait son grand retour à la télévision aux manettes d'un jeu, Strike, a confirmé, que certaines de ses blagues avaient été coupées au montage. 0:56
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Clémence Olivier , modifié à
L'animateur revient mercredi aux commandes d'un nouveau jeu télévisé sur C8 : "Strike". Sur Europe 1, mercredi il raconte pourquoi certaines de ses blagues ont été coupées au montage.
INTERVIEW

Des blagues oui, mais pas n'importe lesquelles. Mercredi, au micro de Phillippe Vandel, dans Village Médias sur Europe 1, Vincent Lagaf, qui fait son grand retour à la télévision aux manettes d'un jeu, Strike, a confirmé, que certaines de ses blagues avaient été coupées au montage comme il l'affirmait déjà au Parisien dans un entretien publié mercredi matin. "Aujourd'hui, on est très frileux. Par exemple la Zoubida (chanson écrite par l'animateur et qui avait créée la controverse en 1991 pour ses paroles jugées racistes par certains Ndlr.), on ne pourrait plus la sortir", regrette-t-il.

"Je suis restée à la vieille école". "Moi je suis restée à la vieille école, à l'école des Grosses têtes de mon pote Philippe Bouvard. Et même chez Philippe Bouvard, il y a des trucs que l'on ne pourrait plus sortir maintenant", assure le présentateur emblématique du Bigdil sur TF1. "J'ai sorti une blague sur un enfant atteint d'un très léger handicap. Il y avait un gamin dans le public du studio qui était handicapé mental, lui était mort de rire. Simplement on m'a dit 'oh nan nan, ça va gêner'. C'est là où il y a un paradoxe. On nous dit qu'il faut considérer les personnes handicapées comme des valides, comme les autres mais surtout il ne faut pas s'en moquer"."