Nicole Ferroni : "J’arrêterai d’habiter chez mes parents quand les mecs arrêteront de me mettre des râteaux"

© JOEL SAGET / AFP
  • Copié
A.D
L'humoriste a dévoilé sur Europe 1 son parcours atypique, de l'agrégation de sciences à la radio, en passant par le cours Florent.
INTERVIEW

Avant de devenir chroniqueuse pour France Inter, l'humoriste Nicole Ferroni était prof agrégée de SVT. Invitée dans l'émission Ceci dit, samedi,  pour la sortie de son livre intitulé Améliore ta vie pourrie, la chroniqueuse a raconté son parcours et une partie de sa vie perso sans détour.

"Pas ce que j'attendais". Comme ses parents qui étaient profs, Nicole Ferroni a choisi la voie du professorat un peu par "mimétisme", en se spécialisant dans les sciences de la vie et de la terre. Pourtant entre sa licence et sa maîtrise, elle a décidé de s'offrir une année sabbatique au cours Florent, une école à l'image de prestige que l'humoriste ne valide pas. "Moi en tout cas, ce n’est pas une école qui a pu correspondre à ce que j’attendais." Pour elle, l'aura du cours provient des noms connus qui en sont sortis, comme Guillaume Canet, Audrey Tautou ou Jean-Pierre Bacri, entre autres. " Mais il y a 1.500 élèves, donc c’est normal qu’il y ait une Audrey Tautou tous les deux ans", tacle-t-elle.

35 ans, chez ses parents. Plutôt que de devenir actrice, Nicole Ferroni a finalement opté pour l'humour après cinq ans passés dans l'Education nationale. Sortir de la fonction publique a été complexe, ajoute-telle. "Sur l’internet des profs, l'onglet démission était le seul qui n’était pas actif. A l’époque, vous pouviez passer votre flèche dessus mais c’était le seul truc sur lequel vous ne pouviez pas cliquer." Si elle a lâché le même métier que ses parents, elle vit toujours chez eux à 35 ans. "J’arrêterai d’habiter chez mes parents quand les mecs arrêteront de me mettre des râteaux !", conclut-elle.