Miss France : une année de clashs

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Amélie Bertrand
A la veille des sacres, retour sur une année de guerre entre Endemol et Geneviève de Fontenay.

Endemol et Geneviève de Fontenay s’affrontent ce week-end, avec leur soirée d’élection de Miss respectives. La bataille finale après de nombreux clashs qui ont émaillé l’année.

31 mars : le divorce. Geneviève de Fontenay et Endemol, c’est fini. La dame au chapeau n’a pas digéré que la société de production invite Kelly Bochenko, Miss Paris déchue pour avoir posé nue, à participer à La Ferme Célébrités. Pour elle, la télé-réalité ne serait pas digne de l’écharpe de Miss. Le 13 février, Geneviève de Fontenay quitte le navire et attaque Endemol aux prud'hommes, selon un courrier rendu public fin mars. Elle en profite pour lancer la création de son propre concours de Miss.

15 juin : la bataille judiciaire. Craignant la popularité de Geneviève de Fontenay, Endemol veut à tout prix éviter qu’elle puisse organiser son concours parallèle. La société de production s’appuie sur une clause de non-concurrence sur son contrat. Le Tribunal de Commerce de Paris lui interdit d'organiser une élection concurrente. La dame au chapeau réplique immédiatement en faisant, appel. Elle aura finalement gain de cause en juillet, et pourra organiser son élection, intitulé Miss Nationale.

Juillet : le choix des fidèles. La pression est maintenant sur les comités régionaux, qui doivent choisir leur camp. D’un côté, Endemol, avec pour la candidate sélectionnée un beau voyage, de nombreux cadeaux, et une soirée devant dix millions de téléspectateurs. De l’autre, Geneviève de Fontenay et son incroyable popularité en région, qui pourrait bien créer la surprise. Les anciennes Miss France doivent elles aussi choisir leur camp. Elodie Gossuin reste fidèle à sa chaperonne, tandis que Sylvie Tellier devient la nouvelle ambassadrice des Miss France.

14 octobre : le combat des régions. Les élections de Miss Aquitaine, version TF1 et Geneviève de Fontenay, ont lieu le même soir. L’occasion de faire les premiers comparatifs. Si TF1 a plus de moyens financiers, c’est bien l’étape de Miss Nationale qui remporte la plus grande salle et la présence des élus locaux. En coulisses, on murmure que les coups bas entre les deux parties sont monnaie courante.

2 décembre : le retour en force. Médiatiquement, tout semblait plié. Miss France va bénéficier de son habituelle vitrine sur TF1, tandis que Miss Nationale devra se contenter de compte-rendus dans la presse le lendemain. Sauf que Geneviève de Fontenay parvient, à quelques jours de l’élection, à dégoter la diffusion du sacre de la Miss en direct BFM TV, et l’intégralité de la soirée sur le site de Télé Loisirs. Au final, on prédit plus de journalistes accrédités à la salle Wagram pour Miss Nationale qu’au Zénith de Caen pour Miss France. Reste à voir laquelle des deux gagnantes deviendra la plus populaire.