"Le procès de Viviane Amsalem", le dernier film de Ronit Elkabetz diffusé sur Arte

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Le film évoque les difficultés du divorce en Israël pour les femmes. © Amit Berlowitz
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G.P. , modifié à
Il y a un an décédait la comédienne israélienne. Arte lui rend hommage en diffusant son dernier film en tant que réalisatrice et actrice. 

Sa disparition avait ému le monde du septième art. Il y a un an, presque jour pour jour, décédait l'actrice israélienne Ronit Elkabetz, à l'âge de 51 ans. Femme engagée, sa filmographie est bâtie sur des rôles féminins au prise avec une société patriarcale. Des compositions à l'image de son dernier film que diffuse Arte, mardi soir à 20h55 : Le Procès de Viviane Amsalem, sorti en salles en 2014.

Le divorce en Israël. Un dispositif original pour film ambitieux. C'est ainsi que l'on pourrait résumer Le Procès de Viviane Amsalem, co-réalisé par Ronit et Shlomi Elkabetz. Le film évoque les difficultés du divorce en Israël pour les femmes, à travers l'histoire de Viviane Amsallem (Ronit Elkabetz). Elle souhaite se séparer de son mari, or, en Israël, les femmes qui souhaitent divorcer doivent obtenir l'accord de l'époux. Ce dernier, en cas d'accord homologué par un rabbin, remet à sa femme, en main propre, le Get, un accord de divorce.

Un huis clos étalé sur plusieurs années. Dans le cas de Viviane Amsalem, son mari refuse le divorce. Un entêtement qui entraîne le couple et leurs juges dans des débats longs et fastidieux où les volontés de l'épouse passent systématiquement au second plan. Le film est un huis clos qui a pour seul et unique décor la salle où se déroule les multiples procès. Une procédure étalée sur plus de trois ans. Du quotidien du couple entre Viviane et Elisha, son mari, nous ne saurons rien, sinon les descriptions qu'ils en font face aux juges.