Jean-Michel Aphatie : "Dans la littérature, on ne peut pas tricher"

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Dylan Gamba , modifié à
Le journaliste, invité lundi du "Club de l’Été", a partagé ses goûts en matière de littérature et de série et a évoqué des épisodes marquants de son enfance.

Jean-Michel Aphatie a un parcours original dans le paysage médiatique. Le journaliste, invité lundi du Club de l’Été et qui proposera des chroniques politiques dans la matinale d'Europe 1 à partir du 27 août, est revenu sur son enfance dans le Pays basque.

Après avoir quitté l’école à 14 ans et demi, Jean-Michel Aphatie enchaîne les petits boulots avant de, finalement, reprendre les études en 1982 à la faculté de droit de Pau. "C’était un changement de vie", témoigne-t-il au micro d’Europe 1. A la même période, il s’encarte au PS et s’inscrit à la piscine de Pau. "J’ai appris à nager à 24 ans", confie-t-il.

Une mère émancipée. Le journaliste, qui a écrit un livre consacré à son enfance, intitulé La liberté de ma mère, est également revenu sur son enfance dans la campagne basque et l’importance de sa mère, une figure émancipée. "Elle fumait, elle conduisait, elle avait un amant", témoigne-t-il.

"Dans la littérature, on ne peut pas tricher." Jean-Michel Aphatie a également fait part de ses goûts en matière de littérature, très ancrés dans la réalité, et notamment avec le livre de Don Winslow, La griffe du chien, qui traite du milieu de la drogue à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique. "Dans ce monde-là, il y a de la violence et de la tragédie", confie-t-il. Il confesse également une passion pour la littérature. "Les journalistes trichent, les politiques trichent, mais dans la littérature on ne peut pas tricher", souligne-t-il.

Une passion pour Les Soprano et Game of Thrones. Le journaliste, qui affirme "regarder très peu la télévision", est friand de séries, en particulier Les Soprano et Game of Thrones, qu’il avoue avoir regardé plusieurs fois. "A chaque vision, il y a des choses qui ont pu vous échapper (…), c’est filmé avec un brio extraordinaire", estime-t-il.