Eric Naulleau : "J'aimerais bien me rapprocher du sport"

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Le chroniqueur télé est revenu sur la sortie de son livre "Quand la coupe déborde" et fait part de son rêve de devenir journaliste sportif.
INTERVIEW

Un fan de foot, qui rêvait de devenir journaliste sportif et a fini par en faire un livre. Dans Le Club de l'été sur Europe 1, Eric Naulleau, a évoqué Quand la coupe déborde, (ed. Stock), un retour sur 11 matches qui l'ont marqué - pour de bonnes ou de mauvaises raisons d’ailleurs. Il est aussi revenu sur son rapport au football. "Comme j'ai découvert le football et la littérature en même temps, c'est comme si j'avais un chien et un chat ensemble. D'habitude, ça ne fait pas très bon ménage, mais comme j'ai vraiment découvert les deux en même temps, ça fait partie des données immédiates et essentielles de mon existence. L'un ne va pas sans l'autre", a expliqué l'auteur.

"J'allais au stade avec mon petit frère". Petit, le jeune Eric Naulleau joue déjà au football. "Il n'y avait pas une grande tradition footballistique dans la famille, je l'ai un peu inauguré avec mon petit frère. J'allais au stade avec mon petit frère et maintenant j'y vais avec mes fils", raconte-t-il. Pour lui, "le football, c'est beaucoup plus que du football, on est mobilisé de tout son être". "Quand je jouais au foot, les cinq sens étaient mobilisés : j'en parle comme une madeleine et la madeleine sonore qui me revient, c'est le bruit des crampons sur le carrelage dans les vestiaires. Si on joue sur des pelouses, il y a l'odeur de la pelouse. D'autant que quand on joue activement au foot, c'est généralement quand on est le plus jeune et ainsi plus ouvert à ce genre de sensations", poursuit-il.

"Ce grain de sable" qui fait basculer le match. Le chroniqueur a donc décidé de profiter de la Coupe du monde pour publier son livre sur le football. "Je voulais attirer l'attention sur des matchs qui ne sont pas des grands matchs, mais des grands matchs qui sont devenus des matchs de légende pour un incident tout à fait inattendu, impossible à prévoir...", explique-t-il. "C'est souvent sur le mode négatif parce que ça peut être un incident de jeu, un but qui a été accordé alors qu'il n'aurait pas dû l'être, ou qui n'a pas été accordé, mais ça m’intéresse de voir ce grain de sable qui tout d'un coup fait d'un sport universel un objet dont des générations et des générations continueront de parler, comme nous aujourd'hui avec Séville 1982", indique-t-il.

Devenir journaliste sportif ? Aujourd'hui ce passionné de sport et de football, se verrait bien évoluer plus régulièrement dans ce domaine. "Quand j'étais gamin, mon rêve était de devenir journaliste sportif. Je le suis devenu avec ce livre en quelque sorte, parce que j'ai été invité partout pour parler de football donc j'ai un peu réalisé mon rêve". Mais, "moi j'aimerais bien me rapprocher du sport", conclut-il.