Attentats de Paris : selon le CSA, les médias ont appris de leurs erreurs

Aujourd'hui, après avoir étudié la couverture des attentats de Paris du vendredi 13 novembre, la Conseil n'a pas noté de dysfonctionnement particulier.
Aujourd'hui, après avoir étudié la couverture des attentats de Paris du vendredi 13 novembre, la Conseil n'a pas noté de dysfonctionnement particulier. © THOMAS SAMSON / AFP
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Grégoire Martinez , modifié à
ATTENTATS - Le CSA, après une étude de la couverture des attentats du 13 novembre dans les médias, a expliqué qu'il n'avait pas noté de manquement particulier, contrairement aux attentats de janvier.

Les médias, et notamment les chaînes d'informations, avaient été largement critiqués lors des attentas de janvier pour leur couverture des événements. BFMTV, et iTélé étaient notamment pointées du doigt pour la diffusion de certaines images ou informations pouvant mettre en danger les otages et les forces de police. Aujourd'hui, après avoir étudié la couverture des attentats de Paris du vendredi 13 novembre, la Conseil n'a pas noté de dysfonctionnement particulier.

Apprendre de ses erreurs. Les différentes chaînes et stations de radio semblent donc avoir appris de leurs erreurs puis que dans son communiqué diffusé mercredi on peut lire que "le Conseil a constaté avec satisfaction qu’il n’avait pas relevé [de] manquement dans l’exercice de la responsabilité éditoriale des télévisions et des radios".

Un seul problème de signalétique. Seule une émission n'a pas totalement respecté la mise en place de la signalétique jeunesse. Il s'agit de M6 et l'émission 66 minutes diffusée le dimanche 15 novembre en début de soirée. La chaîne qui a affiché un "déconseillé aux moins de 10 ans" aurait dû déconseiller aux moins de 12 ans cette émission et ainsi enlever certaines images ou prévoir une diffusion à 22h.