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Myriam de Macedo a perdu son père, traité au Pradaxa. "Si j'attaque le Pradaxa, c'est parce que son état de santé s'est aggravé dès qu'il a pris ce médicament", fulmine-t-elle.

Myriam de Macedo, fille d'Yves Cueff. Elle porte plainte après la mort de son père en février dernier, traité au Pradaxa

Ses principales déclarations :

"Je n'affirme pas que le Pradaxa a tué mon père, mais je ne vois pas quel autre médicament l'aurait tué, vu sa pathologie. Pradaxa est un nouvel anticoagulant, mais il ne contient pas la molécule pour arrêter un hémorragie interne, malgré ses risques énormes d'hémorragie."

"A l'hôpital, on ne m'a pas expliqué ce qui est arrivé à mon père, on ne nous a prévenu de rien. Il a eu une chute de tension. Quand nous sommes arrivés dans sa chambre, il n'y avait plus rien, on ne l'a pas revu avant son retour à l'hôpital en soins intensifs..."

"Je n'ai pas encore cherché à entrer en contact avec le laboratoire. Mon père était sous un autre coagulant depuis des années, sans souci. Il est rentré à la clinique dans ce même état : si j'attaque le Pradaxa, c'est parce que son état de santé s'est aggravé dès qu'il a pris ce médicament. On ne peut pas accepter qu'aucune raison ne justifie la mort de son père..."

"Si je suis aussi affirmative, c'est parce que je me suis renseigné : le Pradaxa n'a pas d'antidote pour les éventuelles hémorragies, une des conséquences les plus probables. Je ne comprends pas qu'il ait pu être mis sur le marché sans contenir d'antidote ! On joue à la roulette russe."

"J'attends des plaintes qu'elles servent à la mémoire de tous ces gens à qui on a volé la vie. Quand un médicament est responsable de la mort d'une personne, c'est un homicide. Quand prendre du Pradaxa ne peut pas arrêter une hémorragie interne, je ne comprends pas que ce fait le laboratoire comme études approfondies et ce que fait la Commission de la santé..."