2:00
  • Copié
, modifié à

A LA VITESSE DE LA LUMIÈRE – Cette semaine Alain Cirou nous propose de lever les yeux et d’admirer les beautés de Venus, l’étoile du berger.

Il suffit de lever les yeux vers le ciel à la nuit tombante pour l’apercevoir. Venus, plus connue sous le nom d’étoile du berger, est l’astre le plus brillant après le Soleil et la Lune. Cette planète, au nom de déesse romaine de l’amour, de la séduction, est celle qui apparaît en premier dans le ciel du soir à l’ouest et qui disparait en dernier dans le ciel du matin à l’est.

Cette planète, tantôt proche, tantôt éloignée de la Terre en fonction de son orbite, est l’objet de bien des convoitises. Récemment, la NASA, a imaginé un projet de ville flottante au-dessus de Venus. Surnommée HAVOC, pour "High Altitude Venus Operational Concept", cette "ville suspendue" flotterait au-dessus de la planète grâce à des dirigeables, équipés de panneaux solaires, afin de mieux l’étudier.

Mais en attendant que ce concept donne peut-être un jour lieu à un projet concret, il suffit de lever les yeux pour observer Venus. Comme le souligne Alain Cirou, elle a la particularité d’avoir des phases, comme la Lune. En fonction de son emplacement, de son orbite, elle apparaît par quartier, que l’on peut observer à la lunette astronomique.

Venus est en quelque sorte une petite sœur de la Terre. C’est une planète tellurique, c’est-à-dire une planète composée de roches et de métaux. Mais sous les nuages, elle n’a rien d’un oasis : il y pleut de l’acide sulfurique… des conditions bien éloignées de l’image de l’amour, de la grâce et de la beauté de la déesse grecque.