Valls a-t-il raison de considérer le droit de vote des étrangers comme non prioritaire ?

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LA QUESTION DU JOUR - Le ministre de l'Intérieur a pris le contre-pied d'un groupe de députés PS.

Alors qu'il s'était prononcé plusieurs fois en faveur d'une telle mesure, Manuel Valls a pris tout le monde de court en affirmant dans le Monde que le droit de vote des étrangers n'est pas "une revendication forte" de la société.

"Est-ce que c'est aujourd'hui une revendication forte dans la société française? Un élément puissant d'intégration? Non. (...) Ça n'a pas la même portée qu'il y a trente ans. Aujourd'hui, le défi de la société française est celui de l'intégration", a déclaré le ministre de l'Intérieur au Monde daté de mardi. Une déclaration qui contraste avec la tribune publiée le même jour dans le quotidien du soir, où 75 députés socialistes appellent François Hollande à tenir rapidement cette promesse de campagne.