LA QUESTION DU JOUR - Déjà fragilisé par les révélations sur Laurent Jalabert, le Tour de France, qui démarre samedi en Corse, a vécu un nouveau soubresaut vendredi. L'attaque est venue cette fois-ci de l'Américain Lance Armstrong, qui a lancé un pavé dans la mare en déclarant qu'il est "impossible de gagner le Tour de France sans dopage".
Le Texan a expliqué ensuite, par un tweet, qu'il évoquait seulement la période de sa longue domination (1999 à 2005). "Aujourd'hui ? je n'en ai aucune idée. J'espère que c'est possible", s'est borné à ajouter Armstrong. Avant même cette précision, les coureurs du Tour ont montré leur ras-le-bol. Ils ont résumé leur position d'une formule, "Trop, c'est trop !", et ont demandé à rencontrer samedi la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, en visite sur le Tour, à la fin d'une semaine rythmée par le rappel d'affaires de dopage passées.