Washington et Ryad ont signé des accords pour 340 milliards d'euros

Donald Trump est en voyage en Arabie saoudite.
Donald Trump est en voyage en Arabie saoudite. © MANDEL NGAN / AFP
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avec AFP
En marge d'un déplacement de Donald Trump à Ryad, les États-Unis et l'Arabie saoudite ont conclu 34 accords dans divers domaines, pour près de 339 milliards d'euros.

Les États-Unis et l'Arabie saoudite ont signé samedi des accords d'une valeur de plus de 380 milliards de dollars, au premier jour de la visite du président Donald Trump à Ryad, a annoncé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. "Les deux pays ont signé une série d'accords (...). La valeur des investissements dépasse les 380 milliards de dollars" (339 milliards d'euros), a déclaré Adel al-Jubeir lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d'État Rex Tillerson.

34 accords passés dans divers domaines. L'agence officielle saoudienne SPA a fait état de 34 accords dans des domaines aussi divers que la défense, le pétrole et le transport aérien, sans cependant fournir de montant total. Un responsable de la Maison-Blanche a cité plus tôt des contrats de ventes d'armements d'une valeur de 110 milliards de dollars à l'Arabie saoudite. Dans le domaine de l'énergie, Aramco, le géant pétrolier saoudien, a indiqué dans un communiqué avoir passé "des accords de 50 milliards de dollars" avec de grandes compagnies américaines.

Les accords visent à contrer la "mauvaise influence iranienne". Rex Tillerson a précisé que les accords de défense annoncés pendant la visite du président Donald Trump à Ryad, visaient à contrer la "mauvaise influence iranienne". Ils ont pour but de "soutenir la sécurité à long terme de l'Arabie saoudite et de l'ensemble de la région du Golfe face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l'Iran qui existent aux frontières de l'Arabie saoudite de tous les côtés", a dit Rex Tillerson. 

Le secrétaire d'Etat américain a par ailleurs appelé le président iranien Hassan Rohani à démanteler "le réseau de terrorisme" de son pays et à mettre fin aux essais de missiles balistiques, dans une première réaction américaine à la réélection de Hassan Rohani. L'Iran est accusé par les États-Unis et les monarchies arabes du Golfe de soutenir des groupes "terroristes" et d'entretenir la violence au Moyen-Orient.