VIDÉOS - Le meilleur du pire de Donald Trump

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avec AFP
MORCEAUX CHOISIS – Sexiste, raciste, grossier : Donald Trump choque et provoque, mais reste favori dans la course à l'investiture républicaine à la Maison-Blanche.              

Sexiste, raciste, insultant : les adjectifs ne manquent pas aux adversaires de Donald Trump, pour qualifier ses sorties. Des déclarations fracassantes inquiètent de plus en plus son parti, pourtant, à deux semaines du début des primaires, il reste le favori des électeurs républicains. Europe1.fr revient sur ses pires sorties.

Quand "Hillary s’est fait mettre"

Lors d’un meeting à Grand Rapids, dans le Michigan, fin décembre, Donald Trump raconte à des partisans sa réaction pendant le débat démocrate du samedi précédent. Après une pause publicitaire, l'émission avait repris en direct sans Hillary Clinton, arrivée à son podium quelques secondes en retard, apparemment car les toilettes pour femmes étaient éloignées.

"Je regarde le débat et elle disparaît, où est-elle allée?!" fait mine de s'interroger le milliardaire. "Je sais où elle est allée, c'est dégoûtant, je ne veux pas en parler", a-t-il ensuite dit, en continuant à en parler. Donald Trump se lance ensuite dans des allusions sexuelles entre le président Barack Obama et Hillary Clinton, rivaux des primaires démocrates de 2008. "Elle allait le battre, elle était la favorite mais "elle s'est fait mettre", elle a perdu", lance-t-il. Le verbe exact utilisé par Donald Trump en anglais, "schlonged", est dérivé d'un mot d'argot très vulgaire, d'origine yiddish, désignant un pénis.

Quand Megyn Kelly a ses règles

Au mois d’août dernier, se plaignant du traitement "injuste" que lui aurait réservé Megyn Kelly, l'une des animatrices du premier débat des primaires républicaines, Donald Trump affirme sur CNN qu'il n'avait "pas beaucoup de respect pour elle".

"On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... où que ce soit", poursuit le milliardaire dans une allusion au fait que la jeune femme avait sans doute ses règles ce jour-là. Ironie de la situation, la journaliste l'avait justement interrogé sur les insultes sexistes proférées par le magnat de l'immobilier dans le passé.

Quand Trump veut fermer les Etats-Unis aux musulmans

Jamais à court d'idées, le candidat républicain appelle, début décembre, à un arrêt des entrées des musulmans aux Etats-Unis. "Donald Trump appelle à l'arrêt total et complet de l'entrée des musulmans aux Etats-Unis jusqu'à ce que les élus de notre pays comprennent ce qui se passe", écrit son équipe de campagne dans un communiqué intitulé "Communiqué de Donald Trump pour empêcher l'immigration musulmane". La Maison-Blanche réagit aussitôt, en dénonçant des propositions "contraires à nos valeurs en tant qu'Américains".

Quand Donald Trump se moque d'un journaliste handicapé

N’étant plus à une polémique près, Donald Trump imite un journaliste handicapé avec lequel il avait eu un contentieux sur une question relative aux attentats du 11 septembre 2001, lors d'un meeting de campagne en Caroline du Sud, fin novembre.

Quand Donald Trump reproche aux Français de ne pas être armés

Le lendemain des attaques du 13 novembre à Paris, le candidat aux primaires présidentielles du parti républicain regrette que le port d'armes soit très restreint en France, insinuant que ses lois ont contribué à alourdir le bilan des attentats de vendredi. (à 07 minutes et 40 secondes)

"Regardez Paris, avec les lois sur le port d'armes les plus restrictives du monde, personne n'avait d'armes sauf les méchants", déclare-t-il lors d'un meeting à Beaumont dans le Texas, après avoir demandé une minute de silence en hommage aux victimes. "Personne n'était armé", regrette-t-il. "On peut dire ce qu'on veut, s'ils avaient eu des armes, si nos gens étaient armés, s'ils avaient le droit de porter des armes, la situation aurait été très, très différente".