Une jeune femme perd son stage à la NASA à cause de sa grossièreté sur Twitter

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"Fermez tous bien vos g******, j'ai été acceptée en stage à la NASA", avait écrit la jeune femme sur Twitter (photo d'illustration). © Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Europe1.fr
"Suce ma b*** et mes c*******, je travaille à la NASA", avait-elle écrit sur le réseau social, ignorant qu'elle s'adressait à un membre du National Space Council, qui supervise l'agence gouvernementale américaine. 

Même sous pseudo, la grossièreté peut coûter cher. Une jeune américaine en a fait l'expérience lorsqu'une série de tweets, repérés par Buzzfeed outre-Atlantique et 20Minutes en France, lui ont coûté son stage à la NASA... La raison-même pour laquelle elle se vantait sur le réseau social. 

"J'ai été acceptée en stage à la NASA". Tout commence par un tweet, posté lundi dernier selon Buzzfeed. "Fermez tous bien vos g******, j'ai été acceptée en stage à la NASA", écrit la jeune femme. Son message a depuis été supprimé, mais plusieurs utilisateurs en diffusent encore des captures d'écran. 

Sous le tweet, un utilisateur répond "langage", incitant visiblement la future stagiaire à exprimer sa joie plus poliment. Mais celle-ci et ses nombreux soutiens en ligne prennent la mouche et répondent à l'homme en des termes encore plus fleuris. "Suce ma b*** et mes c*******, je travaille à la NASA", écrit @NaomiH_official. C'est le moment que choisit l'utilisateur Homer Hickam, inscrit sous son vrai nom, pour préciser sa fonction, répondant à son tour : "Et je suis membre du National Space Council, qui supervise la NASA." 

Le hashtag attire l'attention de l'agence. Selon Buzzfeed, ce grotesque échange a coûté son stage à la jeune femme. Mais le site américain diffuse également des captures d'écran du blog d'Homer Hickam (depuis supprimé), dans lequel il explique n'avoir rien à voir avec cette décision. "Je suis un vétéran du Vietnam, et le "f-word" ne me choque pas. Mais quand je l'ai vu associé à la NASA, je ne me suis dit que cette jeune personne pourrait avoir des ennuis", explique-t-il. "C'est pour cela que j'ai tweeté : 'langage', sans intention d'aller plus loin". Et de préciser : "C'est le hashtag Nasa, que ses amis ont utilisé, qui a attiré l'attention de l'agence bien plus tard." 

Sur un nouveau compte créé depuis, l'ex-future stagiaire se dit optimiste quant à un éventuel changement d'avis de la NASA, grâce au soutien qu'elle a reçu de la part de certains internautes. Sur son blog, Homer Hickam affirme lui qu'elle l'a contacté pour s'excuser. "Après lui avoir parlé, je suis certain qu'elle mérite de travailler dans l'industrie aéronautique et je fais tout mon possible pour lui en trouver une place meilleure que celle qu'elle a perdu", écrit-il.