Une équipe de lutte américaine interdite de compétition en Iran

L'Iran a refusé d'accorder des visas à une équipe de lutte des Etats-Unis qui devait participer à une compétition mondiale.
L'Iran a refusé d'accorder des visas à une équipe de lutte des Etats-Unis qui devait participer à une compétition mondiale. © AFP
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avec AFP , modifié à
L'Iran avait mis en garde les Etats-Unis, elle appliquerait la réciprocité si le décret de Donald Trump pour limiter l'immigration était maintenu. C'est dorénavant chose faite. 

Oeil pour oeil, dent pour dent. L'Iran a refusé d'accorder des visas à une équipe de lutte des Etats-Unis qui devait participer à une compétition mondiale, en réponse à la décision de Washington d'interdire l'entrée sur son territoire des ressortissants de sept pays musulmans, dont l'Iran.

Les visas refusés. "Vu les politiques adoptées par la nouvelle administration américaine, le ministère des Affaires étrangères a été inévitablement contraint de s'opposer à la venue de l'équipe de lutte des Etats-Unis en Iran", a déclaré vendredi Bahram Ghasemi, porte-parole de la diplomatie iranienne à l'agence de presse officielle Irna. Cette équipe de lutteurs américains devait participer à une compétition internationale de lutte libre qui doit se tenir dans la province de Kermanshah, à l'ouest du pays, les 16 et 17 février.

La réciprocité appliquée. L'Iran a décidé d'appliquer la réciprocité après la décision du nouveau président américain Donald Trump d'interdire l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de sept pays à majorité musulmane, dont l'Iran. Une décision prise sous prétexte de lutte contre "le terrorisme" qui a accru les tensions déjà vives entre Washington et Téhéran dont les relations diplomatiques ont été rompues quelques mois après la révolution islamique de 1979. L'administration Trump envisage d'imposer de nouvelles sanctions ciblées contre l'Iran, après l'avoir "mise en garde" à la suite d'un test de missile le 29 janvier, dénonçant le rôle "déstabilisateur" de Téhéran au Moyen-Orient. Le gouvernement iranien a de son côté dénoncé ces mises en garde comme "sans fondement" et "provocatrices".