Un sommet de l'UE s'ouvre vendredi… sans les Anglais

Jean-Claude Juncker veut relancer l'UE avec des projets "concrets" portant sur la sécurité, la défense ou encore le numérique.
Jean-Claude Juncker veut relancer l'UE avec des projets "concrets" portant sur la sécurité, la défense ou encore le numérique. © EMMANUEL DUNAND / AFP
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avec AFP , modifié à
L'objectif de ce sommet, qui se déroule à partir de vendredi en Slovaquie, est de dessiner les contours de l'Europe post-Brexit.

Les dirigeants des pays de l'UE se retrouvent vendredi, sans le Royaume-Uni, à Bratislava pour tracer les contours de l'Europe post-Brexit, lors d'un sommet où la sécurité et la relance de la défense européenne devraient dominer des débats.

Relancer l'Europe… Réunis dans un château perché sur une colline surplombant le Danube, les 27 veulent esquisser une "feuille de route" pour relancer une Europe affaiblie, mais les appels répétés à serrer les rangs se heurtent à des divergences toujours profondes.

… avec des projets "concrets". L'UE "n'est pas menacée dans son existence" par le Brexit, a estimé mercredi le président de la Commission Jean-Claude Juncker, avant de lancer une série de projets "concrets" dans divers domaines (sécurité, défense, investissements, numérique). Mais "ce serait une erreur fatale de considérer que le résultat négatif du référendum au Royaume-Uni représente un problème spécifiquement britannique", a prévenu de son côté le président du Conseil européen, Donald Tusk, dans sa lettre d'invitation adressée aux 27 pour le sommet de Bratislava.

"Restaurer le contrôle". Les citoyens européens "veulent savoir si les élites politiques sont capables de restaurer le contrôle sur des événements et des processus qui les dépassent, les désorientent et parfois les terrifient", a-t-il estimé, citant les migrations, le terrorisme mais aussi la mondialisation. Donald Tusk, après avoir consulté les 27 pour préparer le sommet, dit avoir déjà tiré une conclusion claire, aux allures de message à la Commission : "donner de nouveaux pouvoirs aux institutions européennes n'est pas la recette désirée".