Un robot Trump fait une entrée remarquée chez Disney

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Après presque un an de travaux le parc d'attractions de Disney à Orlando, en Floride, a rouvert lundi son "Hall of presidents". Il compte un nouveau membre : Donald Trump ! 

Le parc d'attractions de Disney à Orlando, en Floride, a rouvert lundi son "Hall of presidents" après presque un an de travaux avec un nouveau membre qui a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux : l'animatronique parlant de Donald Trump. 

200 ans d'histoire des Etats-Unis. Cette installation présente sur une estrade plus de 200 ans d'histoire des États-Unis grâce aux 45 présidents qui les ont dirigés, avec des projections et des effets sonores et visuels. Plusieurs sont animés et prennent la parole. Les améliorations apportées depuis janvier permettent de raconter cette histoire "comme jamais auparavant", a relevé Disney sur son blog, insistant sur l'ajout de l'audio-animatronique du président entré en fonctions le 20 janvier 2017. "Les dernières avancées technologiques permettent des mouvements plus doux et plus réalistes", a ajouté le groupe.

Un robot peu ressemblant. Mais le dernier venu était raillé sur les réseaux sociaux à cause du manque de ressemblance physique avec l'original. "Terrifiant" ou "ridicule" pour certains, tandis que d'autres trouvaient qu'il ressemblait davantage à l'acteur Jon Voigt qu'à l'occupant de la Maison-Blanche. L'apparence du robot rappelait à d'autres l'actrice Angela Lansbury, le personnage de Biff Tannen vieux dans Retour vers le futur ou du diabolique Chucky, voire même l'ancienne rivale à l'élection Hillary Clinton.

Des phrases enregistrées par Trump lui-même. Le journal britannique Metro a tweeté : "Disney a créé une réplique grandeur nature parlante de Trump et elle va vous donner des cauchemars". En revanche, plusieurs saluaient la fidélité de sa gestuelle - comme son habitude de lever ses deux pouces en même temps - et de la voix. C'est Donald Trump lui-même qui a enregistré les quelques phrases très solennelles prononcées par son robot, comme chaque président depuis le début des années 1990.