Un colis suspect adressé à Robert de Niro à Manhattan

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avec AFP , modifié à
L'acteur américain Robert de Niro a été, à son tour, le destinataire d'un colis piégé jeudi à New York, qui a été retiré par les démineurs sans dommage. 

Un colis suspect a été adressé à l'acteur américain Robert de Niro, très critique de Donald Trump, a indiqué jeudi la police new-yorkaise. Ce paquet est similaire à ceux adressés mardi et mercredi à plusieurs personnalités démocrates et à la chaîne CNN. 

Brigade de déminage sur place. Un employé des TribeCa Productions, la société de production de De Niro, a signalé à la police le colis suspect, qui était adressé à l'acteur, vers 05h heure locale (11h heure française), a indiqué un porte-parole de la police new-yorkaise. Le colis aurait été envoyé au restaurant que possède Robert de Niro. La police a envoyé sur place sa brigade de déminage et le colis a été retiré et transporté dans son centre d'analyses du Bronx, a ajouté le porte-parole.

Le porte-parole n'a pas précisé à ce stade si le colis contenait une bombe artisanale, comme cela s'est confirmé mercredi pour les paquets envoyés à George Soros, Hillary Clinton, Barack Obama, l'ancien ministre de la Justice d'Obama, Eric Holder, et CNN. Le FBI avait indiqué mercredi soir que tous ces paquets étaient similaires, et portaient tous comme adresse d'expédition celle d'une élue démocrate de Floride, près du bureau de laquelle un colis suspect a aussi été retrouvé.

Enquête du FBI. Le FBI a lancé une enquête de grande envergure pour tenter de comprendre qui est derrière l'envoi de ces colis explosifs. Robert de Niro s'est illustré plusieurs fois en prenant position ouvertement contre le président américains. Il lui avait notamment lancé un "Fuck" en juin dernier, lors de la remise des Tony Award.  

Trump accuse les médias après la série de colis explosifs. Donald Trump a de nouveau accusé jeudi matin les médias d'être "en grande partie" responsables de la "colère" dans la société américaine, alors que plusieurs colis explosifs ont été adressés ces derniers jours à des personnalités qui lui sont hostiles. "Une grande partie de la colère que nous voyons aujourd'hui dans notre société est causée par le traitement intentionnellement inexact et imprécis des médias traditionnels, que j'appelle les Fake News", a tweeté le président américain. "C'est devenu si mauvais et hargneux que c'est au-delà de toute description", a-t-il ajouté.