Turquie : neuf morts dans une fusillade

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N.M. avec AFP , modifié à
Lundi, la police turque a perdu deux de ses hommes lors d'un affrontement avec des membres présumés de l'organisation Etat islamique dans le nord-est du pays. 

Sept militants présumés du groupe Etat islamique (EI) et deux policiers ont été tués lundi lors d'une fusillade dans le centre de Diyarbakir, la principale ville du sud-est à majorité kurde de Turquie, a-t-on appris auprès des services de sécurité.

Djihadistes retranchés. La police a pris d'assaut à l'aube plusieurs maisons d'un quartier de la ville où se sont retranchés des djihadistes qui ont ouvert le feu, provoquant une riposte des forces de l'ordre, a-t-on précisé de même source. D'intenses échanges de tirs ont repris dans la matinée dans le même quartier, où la police soupçonne d'autres djihadistes présumés de s'être retranchés, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place.

Bombes. Les deux policiers ont perdu la vie lorsque les militants ont fait exploser à distance des engins piégés installés autour de l'une des deux habitations encerclées par les forces de sécurité, a précisé l'agence de presse progouvernementale Anatolie.

L'EI dans le viseur d'Ankara. Les autorités turques ont fait de l'EI le "suspect numéro 1" du double attentat suicide qui a coûté la vie à 102 personnes le 10 octobre devant la gare d'Ankara, le plus meurtrier jamais perpétré sur le sol de la Turquie. Les forces de l'ordre turques ont procédé à de nombreuses interpellations de militants jihadistes présumés depuis deux semaines. Quatre d'entre eux ont été inculpés et écroués pour leur participation à l'attentat d'Ankara. Les médias turcs ont rapporté samedi que la police était à la recherche de quatre personnes soupçonnées d'appartenir à l'EI, dont une ressortissante allemande, soupçonnées d'être entrées de Syrie en Turquie pour y commettre d'autres attentats.