#TrumpTape : les pires provocations de Donald Trump condensées en un hashtag

© Europe 1/ Xavier Yvon
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C.C.
Grossieres, graveleuses ou racistes... Donald Trump affectionne les provocations sur les immigrés, les femmes, les musulmans mais aussi les "losers". 

Dérives sexistes, homophobes ou racistes...Ce n'est pas un scoop, Donald Trump a un don pour les déclarations à l'emporte-pièce. La dernière en date, exhumée vendredi par par le Washington Post, montre l'exubérant milliardaire se vanter d’avoir tenté d'avoir une relation sexuelle avec une femme mariée, sombrant dans la vulgarité pour décrire la manière dont il peut "en tant que star", "faire tout ce qu'il veut".

Datée de 2005, cette vidéo d’archives de l’émission "Access Hollywood" suscite un tollé outre Atlantique et caracole, via le hashtag #TrumpTape, en tête des sujets de conversation les plus répandus sur Twitter.

Énième outrage ? Le fracassant Donald Trump n'a pas attendu d'être candidat à la Maison-Blanche pour s'illustrer. Une sortie fracassante en remplaçant une autre, voici, pour mémoire, le pire des déclarations de Donald Trump. (Et cette liste n'est pas exhaustive...)

1. "L'acte de naissance de Barack Obama est un faux". En 2012, peu avant la seconde élection de Barack Obama, Donald Trump n'est alors qu'un riche homme d'affaire. Mais il suscite un tollé mondial en assurant dans un tweet: "une source 'extrêmement crédible' a appelé mon bureau et m'a dit que l'acte de naissance de Barack Obama était un faux". Ainsi faisant, il tente de décrédébiliser le candidat en relançant une rumeur mainte fois démentie, document à l'appui. Cinq ans plus tard, Trump est candidat à la Maison Blanche, et la fréquence de ses sorties tapageuses s'est intensifiée,

2. "Le Mexique nous envoie des violeurs". Depuis son entrée en campagne, le candidat farouchement anti-immigration réitère régulièrement son souhait controversé de "construire un grand, grand mur à la frontière sud et de le faire financer par le Mexique". Un projet qu'il a justifié en juin en comparant les Mexicains à des violeurs: "Quand le Mexique nous envoie ces gens, il n'envoie pas les meilleurs d'entre eux. Il apporte les drogues, le crime. Ce sont des violeurs". 

3. "Nous interdirons aux musulmans d'entrer aux Etats-Unis". Le candidat républicain a suggéré une "fermeture totale" des frontières américaines aux musulmans au lendemain de l'attentat de San Bernardino, en Californie, "jusqu'à ce que les élus de notre pays comprennent ce qui se passe". Il a finalement renoncé à ce projet, mais désire toutefois réserver cette interdiction aux ressortissants d'"États terroristes".

4. "Comment Clinton peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son pays ?". Tout au long de la campagne, Donald Trump n'a pas épargné sa rivale en allusions graveleuses et misogynes sur sa vie privée, n'hésitant pas à reparler régulièrement de l'affaire Lewinsky. "Comment peut-elle satisfaire son pays si elle ne satisfait pas son mari ?", a-t-il par exemple tweeté un jour, faisant référence à la liaison, révélée dans les années 1990, de Bill Clinton avec une stagiaire de la Maison Blanche, Monica Lewinsky.

Hillary and her friends!

Une vidéo publiée par Donald J. Trump (@realdonaldtrump) le

5. Il sous-entend qu'une journaliste lui a mal parlé parce qu'elle avait ses règles. Elle est l'une de ses cibles préférées: une journaliste de Fox News, Megyn Kelly est régulièrement raillée par Donald Trump. En août 2015, après une interview qu'il n'a manifestement guère apprécié, le candidat va même jusqu'à suggèrer que la journaliste lui a mal parlé parce qu'elle avait ses règles. "On pouvait voir du sang sortir de ses yeux, du sang sortir de son... ou que ce soit". Élégant. Il revient à la charge quelques mois plus tard : "Surfaite et folle, Megyn Kelly se plaint toujours de Trump et pourtant elle lui consacre son émission". 

6. Il se moque d'un autre journaliste... handicapé. N’étant plus à une polémique près, Donald Trump a aussi choqué en imitant un journaliste handicapé avec lequel il avait eu un contentieux sur une question relative aux attentats du 11 septembre 2001. 

7. "Il faudrait une sorte de punition" pour les femmes qui se font avorter. Le 30 mars 2016, le candidat Donald Trump suggère sur un plateau de télévision de punir les femmes qui avortent: "Oui il faudrait une sorte de punition (...) mais je ne sais pas quelle forme de sanction précise". Face à la polémique suscitée, il est ensuite revenu sur ses propos, monopolisant toutefois l'attention des médias sur lui pendant plusieurs jours. 

8. "La simulation de noyade c'est de la gnognotte". Au mois de février, Donald Trump a déclaré qu'il rétablirait "absolument" la simulation de noyade comme méthode d'interrogatoire, jugeant que le groupe Etat islamique faisait bien pire, lors de l'émission dominicale "This Week" sur la chaîne ABC.