Trump annonce que son principal conseiller économique a été victime d'une crise cardiaque

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Dimanche, Larry Kudlow avait défendu la décision de Donald Trump de retirer son soutien au communiqué final du G7. © NICHOLAS KAMM / AFP
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avec AFP , modifié à
Larry Kudlow, bras droit du président américain sur les questions économiques, a été hospitalisé après avoir été victime d'une crise cardiaque, a annoncé Donald Trump mardi.

A quelques minutes de son sommet historique avec Kim Jong Un, le président américain Donald Trump a annoncé dans un tweet que son principal conseiller économique avait été victime d'une crise cardiaque.

Hospitalisé. "Notre Grand Larry Kudlow, qui travaillait si dur sur le commerce et l'économie, vient d'avoir une crise cardiaque. Il se trouve maintenant au centre médical Walter Reed", près de Washington, a écrit Donald Trump, sans davantage de détails sur l'état de santé de son conseiller.

Dans un communiqué diffusé ultérieurement, la Maison-Blanche qualifie la crise cardiaque de "très légère". "Larry est actuellement en bon état au centre médical militaire Walter Reed et ses médecins s'attendent à un complet et rapide rétablissement", a ajouté la porte-parole Sarah Sanders.

Un ancien chroniqueur. Avant d'être appelé auprès de Donald Trump, Larry Kudlow, 70 ans, économiste et historien de formation, était un chroniqueur économique conservateur. Il a été nommé en avril à la tête du National Economic Council, une institution créée en 1993 qui réunit des responsables et des experts dans des domaines variés d'activité.

Trudeau "nous a poignardé dans le dos". Dimanche, Larry Kudlow avait défendu la décision de Donald Trump de retirer son soutien au communiqué final du G7, en critiquant vivement le Premier ministre canadien Justin Trudeau et en l'accusant d'être responsable de l'échec du sommet des sept dirigeants des économies les plus développées de la planète. Justin Trudeau "a tenu une conférence de presse et dit que les Etats-Unis étaient insultants", avait affirmé Larry Kudlow, en jugeant que le Premier ministre canadien "nous a poignardés dans le dos".