Trump affirme que le Venezuela "s'effondre" et que son peuple "meurt de faim"

Donald Trump à New York, lundi 18 septembre.
. Le président américain Donald Trump a estimé lundi que le Venezuela était en train de "s'effondrer" © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump a jugé que le président vénézuélien Nicolas Maduro "défie son propre peuple".

Le ton continue de monter entre les États-Unis et le Venezuela. Le président américain Donald Trump a estimé lundi que le Venezuela était en train de "s'effondrer", laissant entendre que les Etats-Unis pourraient prendre de nouvelles mesures pour tenter de "rétablir" la "démocratie". "Les Vénézuéliens meurent de faim. Leur pays est en train de s'effondrer", a-t-il déclaré lors d'une réunion avec plusieurs dirigeants de pays latino-américains en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

Nouvelles mesures en vue ? Le président vénézuélien Nicolas Maduro "a défié son propre peuple", a jugé Donald Trump. Washington a déjà imposé des sanctions au Venezuela et le président américain a prévenu début août que les Etats-Unis étudiaient plusieurs options, y compris militaire, pour mettre fin à la crise. Il n'a pas réitéré cette mise en garde lundi mais a assuré, sans plus de précisions, que son administration pourrait prendre de nouvelles mesures. "Leurs institutions démocratiques sont en train d'être détruites", a-t-il insisté.

"Rétablir leur démocratie". "Notre objectif doit être de les aider et de rétablir leur démocratie", a ajouté Donald Trump lors de cette réunion en présence du Colombien Juan Manuel Santos, du Brésilien Michel Temer, du Panaméen Juan Carlos Varela et de la vice-présidente argentine Gabriela Michetti.

Le Brésil pour une "pression diplomatique". Pour Michel Temer, qui s'est exprimé devant des journalistes à l'issue de la réunion, "tous les participants ont souligné la nécessité d'une solution démocratique" à la crise au Venezuela. "Tous veulent continuer à faire pression pour résoudre cette crise, mais via une pression diplomatique", a insisté le président brésilien. "Nous avons parlé de sanctions, mais il s'agissait de sanctions verbales, de langage diplomatique", a-t-il souligné.