Les pays occidentaux attisent le risque d'une guerre civile en Syrie en soutenant sans discernement l'opposition, estime lundi le Quotidien du peuple dans un éditorial. "Si les pays occidentaux continuent à soutenir pleinement l'opposition syrienne, une guerre civile à grande échelle finira par se produire et il n'y aura alors pas moyen d'éviter la possibilité d'une intervention étrangère armée", lit-on sous la plume de Qu Xing, identifié par le quotidien comme un expert en politique étrangère.
Selon l'auteur, si la résolution du Conseil de sécurité appelant à la mise à l'écart du président Bachar al Assad avait été adoptée le 4 février dernier, le pays aurait connu davantage de violences. "Assad aurait été dos au mur, tous ses moyens de retraite coupés, et l'opposition aurait été encouragée à presser encore davantage. Les affrontements auraient été encore pires que ceux qu'ils sont maintenant", poursuit le texte.