Syrie : Damas dénie tout rôle à l'ONU dans l'application de l'accord de "désescalade"

A Astana (Kazakhstan) s'e sont déroulées dès mercredi des négociations pour la paix en Syrie. Un accord entre la Russie, l'Iran et la Turquie a été trouvé jeudi.
A Astana (Kazakhstan) s'e sont déroulées dès mercredi des négociations pour la paix en Syrie. Un accord entre la Russie, l'Iran et la Turquie a été trouvé jeudi. © Stanislav Fillipov / AFP
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avec AFP , modifié à
Le régime syrien refuse tout rôle de surveillance aux Nations unies ou à des forces internationales dans l'application du mémorandum destiné à faire cesser les combats en Syrie.

Le régime syrien refuse que l'ONU ou des forces internationales surveillent l'application de l'accord russo-turco-iranien sur les "zones de désescalade", a affirmé lundi le chef de la diplomatie syrienne.

Refus du concours de l'ONU. "Nous n'acceptons pas que les Nations unies ou des forces internationales aient un rôle de surveillance dans l'application du mémorandum" signé par la Russie et l'Iran, alliés du régime de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien de la rébellion, a indiqué Walid Mouallem dans une conférence de presse à Damas.

Zones de désescalade et zones de sécurité. Le mémorandum, signé jeudi dernier, prévoit la création de quatre "zones de désescalade" en Syrie, doublées de "zones de sécurité" avec des postes de contrôle et centres de surveillance tenus conjointement par les forces des pays garants et possiblement "d'autres parties". Walid Mouallem a affirmé qu'il pourrait y avoir un rôle, "comme l'a dit le garant russe, pour la police militaire", sans préciser s'il s'agissait de la police syrienne ou russe.

Un mémorandum plus ambitieux. Plusieurs accords de trêve ou de cessez-le-feu ont échoué en six ans de guerre mais ce dernier mémorandum prévoit un mécanisme plus ambitieux grâce à ces postes de surveillance pour éviter les frictions.