Syrie : accord pour évacuer les combattants rebelles d'Alep

La trève doit permettre l'évacuation des civils et des rebelles d'Alep
La trève doit permettre l'évacuation des civils et des rebelles d'Alep © GEORGE OURFALIAN / AFP
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avec AFP , modifié à
La veille, l'évacuation des combattants et des civils avait finalement été suspendue.

Un nouvel accord a été trouvé pour permettre l'évacuation des rebelles d'Alep, a indiqué jeudi un haut responsable de l'armée syrienne, au lendemain d'une initiative similaire ayant échoué. "Un accord a été trouvé pour faire sortir les rebelles (d'Alep), les préparatifs sont en cours", a précisé le responsable militaire, alors que des blessés et des civils doivent également être évacués de la dernière poche de l'opposition. 

Évacués vers Idleb. Des préparatifs étaient également en cours pour permettre l'évacuation de blessés et de civils.  "Les évacuations se feront du quartier de Ramoussa", un quartier dans la périphérie sud d'Alep, a indiquéun responsable rebelle du puissant groupe islamiste Ahrar al-Cham, en charge des négociations, Al-Farouk Abou Bakr. "Le premier contingent concerne les blessés et les civils", a-t-il souligné, précisant que les rebelles "viendront après "le premier ou le deuxième contingent". "L'évacuation des rebelles se fera à bord de 20 bus et de 10 ambulances qui emprunteront un corridor spécial en direction d'Idleb", dans le nord-ouest de la Syrie, indique l'armée russe.

Des civils blessés dans le premier contingent. Une initiative similaire avait échoué mercredi, malgré un accord conclu sous la houlette de la Russie, allié du régime, et de la Turquie, parrain des insurgés, avant qu'Alep ne connaisse une nouvelle flambée de violence. "Nous sommes en train de préparer le premier contingent qui concerne des civils blessés, leurs proches, et d'autres civils", a indiqué Ahmad Al-Dbis, à la tête d'une unité de médecins et de volontaires qui coordonnent les évacuations. Quelque 200 personnes doivent être évacuées pour ce premier contingent, a-t-il souligné, joint au téléphone par l'AFP dans les territoires rebelles dans l'ouest de la province d'Alep. "Les gens sont en train de monter dans les bus maintenant", a-t-il assuré.