Suite du Rubygate : le procès de Silvio Berlusconi renvoyé à septembre

Silvio Berlusconi crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP - 1280
Le procès de Silvio Berlusconi a été reporté au 11 septembre après une brève audience technique © SEBASTIEN BOZON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
L'ancien chef du gouvernement est accusé d'avoir versé plus de 10 millions d'euros entre 2011 et 2015 aux invitées de ses fêtes particulières pour qu'elles témoignent en sa faveur.

Le procès de l'ancien chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, soupçonné d'avoir acheté plusieurs témoins de ses soirées débridées, a été reporté au 11 septembre après une brève audience technique lundi, a annoncé le tribunal de Milan.

Une affaire d'achat de témoignages. Dans cette nouvelle affaire, Silvio Berlusconi est accusé d'avoir versé plus de 10 millions d'euros entre 2011 et 2015 - argent liquide, cadeaux, voitures, logements, paiement de factures et de frais médicaux... - aux invitées de ces fêtes particulières dans sa résidence à Arcore, près de Milan, pour qu'elles témoignent en sa faveur. Selon le parquet, environ 7 millions d'euros sont allés à la jeune Karima El-Mahroug, dite Ruby, qui était mineure au moment des faits mais a toujours assuré à la justice n'avoir jamais eu de relations sexuelles avec Silvio Berlusconi.

Une première condamnation. Dans le premier Rubygate, Silvio Berlusconi avait été condamné en première instance à sept ans de prison pour prostitution de mineure et abus de pouvoir, avant d'être définitivement acquitté en mars 2015 par la cour de Cassation. Dans ce nouveau volet de l'affaire, le procès de 22 autres personnes, dont Ruby, s'était brièvement ouvert le 11 janvier avant d'être repoussé à lundi pour des questions de procédure.

Des cadeaux généreux. Le cas de Silvio Berlusconi avait été un temps dissocié pour raisons de santé après son opération à coeur ouvert en juin 2016. Le magnat des médias reconnaît une grande partie des cadeaux, mais assure qu'il s'agissait seulement de générosité de sa part envers des jeunes femmes dont le Rubygate avait ruiné la réputation.