Sommet le 9 mai à Tokyo entre la Corée du Sud, la Chine et le Japon

Moon Jae in Shinzo Abe
Le président sud-coréen (à gauche) et le Premier ministre japonais (à droite) se retrouveront, aux côtés de la Chine, pour un sommet le 9 mai. © AFP
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avec AFP , modifié à
Pékin, Tokyo et Séoul vont tenir un sommet le 9 mai prochain dans la capitale du Japon, notamment pour aborder la question de la Corée du Nord. 

La Corée du Sud, la Chine et le Japon vont tenir un sommet le 9 mai à Tokyo, a annoncé Séoul mardi, un nouveau rendez-vous en période d'intense activité diplomatique autour de la Corée du Nord. Ce sommet réunira le président sud-coréen Moon Jae-in ainsi que les Premiers ministres japonais Shinzo Abe et chinois Li Keqiang. Il fait suite à un sommet historique le 27 avril entre le président sud-coréen et le leader nord-coréen Kim Jong Un dans la Zone démilitarisée séparant les deux Corée, avant une rencontre très attendue entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump, dont ni la date ni le lieu n'ont été annoncés.

Coopération Tokyo-Séoul. Mais les experts soulignent que de précédentes tentatives de détente avec Pyongyang n'ont rien donné et que la Corée du Nord n'a pas indiqué quelles concessions elle était prête à faire sur son programme d'armes nucléaires et de missiles balistiques. "Nous voulons confirmer la coopération avec le président Moon Jae-in avant le sommet entre les Etats-Unis et la Corée du Nord", a déclaré le Premier ministre japonais. "Je veux discuter de manière approfondie de la manière dont la Corée du Nord peut prendre le bon chemin, résoudre les questions des enlèvements, des missiles et du nucléaire", a-t-il ajouté, faisant référence aux enlèvements de Japonais par la Corée du Nord dans le passé.

Les trois pays voisins sont impliqués à divers titres dans les relations et la crise avec la Corée du Nord : la Corée du Sud en qualité de voisin et ancien adversaire de la guerre des années 1950-53; le Japon en qualité d'allié clé des Etats-Unis dans la région et de cible potentielle des missiles nord-coréens; et la Chine en qualité de principal partenaire diplomatique et commercial de Pyongyang.