Sommet climat de Paris : Trump "pour l'instant pas invité"

Donald Trump n'est pour l'instant pas invité au sommet sur le climat du 12 décembre.
Donald Trump n'est pour l'instant pas invité au sommet sur le climat du 12 décembre. © JEON HEON-KYUN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Dans l'état actuel des choses, Donald Trump n'est pas invité au sommet sur le climat organisé à Paris le 12 décembre. Au total, une centaine de pays sont conviés.

Le Sommet de Paris du 12 décembre, que la France organise pour les deux ans de l'Accord de Paris sur le climat, réunira 2.000 participants, avec une centaine de pays invités et 800 organisations et acteurs publics et privés, a annoncé l'Élysée mardi.

"Si nous n'accélérons pas nos efforts..." Donald Trump, qui a retiré les États-unis de l'Accord de Paris cet été, n'a pour l'instant pas été invité du fait que les invitations sont adressées aux chefs d'État dont les pays sont "engagés dans la mise en oeuvre de l'accord."

"Il faut dresser le bilan de notre trajectoire par rapport aux engagements. Si nous n'accélérons pas nos efforts, nous n'arriverons pas à atteindre l'objectif d'une augmentation (de la température) de 1,5 degré à la fin du siècle. Il faut redoubler d'effort, un sursaut", a précisé l'Élysée.

Le retrait américain a porté un sévère coup à l'Accord de Paris. L'Accord de Paris ne sera toutefois effectif qu'en 2020. Adopté fin 2015, ratifié à ce jour par 168 pays, ce pacte historique vise à limiter le réchauffement mondial sous 2°C, voire 1,5°C, par rapport au niveau d'avant la Révolution industrielle.

Mais l'annonce du retrait américain est venue porter un coup à un processus complexe, qui demande notamment de se détourner des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

"Complémentaire" de la COP 23 selon Paris. Paris espère à cette occasion "construire des coalitions pour arriver à ce sommet avec des résultats concrets", notamment en créant des dynamiques avec les villes, les fonds d'investissement ou encore les banques de développement.

"L'idée est de montrer qu'il y a de l'action, qu'il faut les accélérer et trouver de nouvelles sources de financement pour des projets très concrets. C'est très complémentaire" de la COP 23, estime Paris.