Soldats français tués au Mali : Hollande présidera un "hommage la semaine prochaine"

Image d'illustration
Image d'illustration © PHILIPPE DESMAZES / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
"François Hollande salue avec émotion la mémoire de ces soldats français morts pour notre pays", écrit l'Elysée dans un communiqué. 

Un "hommage national" sera rendu "la semaine prochaine" par le président François Hollande aux trois soldats tués au Nord Mali lors d'une opération de la force française Barkhane, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Hommage "la semaine prochaine". "Il y aura un hommage national aux soldats français qui ont perdu la vie, lors d'une opération au Mali, la semaine prochaine en présence du président de la République", a indiqué Stephane Le Foll, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Deux soldats français sont morts "des suites de leurs blessures" dans le nord du Mali après l'explosion mardi d'une mine contre leur véhicule blindé, qui avait déjà causé la mort d'un soldat, a annoncé plus tôt l'Elysée dans un communiqué.

Une lutte "sans merci est engagée". Ces trois décès montrent qu'"il y a là une lutte sans merci qui est engagée et qu'il va falloir poursuivre", a affirmé M. Le Foll, se référant à une intervention du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors du Conseil. "Il y a une étape à construire sur la place de la Minusma (la Mission de l'ONU au Mali) et sur le rôle spécifique de l'armée française dans l'opération Barkhane, qui doit bien sûr continuer sa lutte contre le terrorisme dans le Nord Mali", a-t-il ajouté.

Dix-sept militaires français tués. Le bilan de l'attaque de ce véhicule blindé s'élève ainsi à trois morts. Un autre soldat a été blessé, selon les informations données mardi. Sept militaires français ont été tués depuis le lancement de l'opération Barkhane, dispositif qui a succédé le 1er août 2014 à l'opération Serval, et qui mobilise quelque 3.500 militaires en Mauritanie, au Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Dix soldats avaient été tués lors de l'opération Serval (juillet 2013-juillet 2014).