Singapour : un Belge meurtrier de son fils échappe à la pendaison

L'homme et sa famille s'étaient installés à Singapour en 2013.
L'homme et sa famille s'étaient installés à Singapour en 2013. © AFP
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avec AFP
L'homme risque jusqu'à dix ans d'emprisonnement. Il a plaidé coupable devant un tribunal, ce qui réduit la peine encourue pour un meurtre à Singapour. 

Un Belge, qui a reconnu avoir tué son fils de cinq ans à Singapour l'an passé, a échappé à une exécution par pendaison après avoir plaidé coupable lundi devant un tribunal, ce qui réduit la peine encourue pour un meurtre.

"Troubles dépressifs". Philippe Graffart, 42 ans, risque désormais jusqu'à dix ans d'emprisonnement, une amende, des coups de bâton, ou les trois ensemble. Le jugement sera prononcé lors d'une prochaine audience le 22 août. Le Belge avait été initialement inculpé de meurtre, mais un psychiatre mandaté par la justice singapourienne avait estimé qu'il souffrait d'"importants troubles dépressifs". Son fils de cinq ans avait été retrouvé mort en octobre 2015 dans son appartement, dans un immeuble de grand standing de l'archipel d'Asie du Sud-Est.

Tentative de suicide. Philippe Gaffart a reconnu avoir administré à son fils, Keryan, un sédatif avant de l'asphyxier avec un coussin. Le meurtrier avait été arrêté peu après, lorsqu'il s'était présenté blessé à la police après avoir délibérément provoqué un accident avec sa voiture pour tenter de se suicider. Il aurait été en conflit pour la garde de l'enfant avec son épouse française dont il était séparé. La famille avait quitté le Luxembourg pour s'établir à Singapour en 2013, mais le couple s'était séparé l'année suivante, et se trouve actuellement en instance de divorce, selon des documents du tribunal.