Séisme en Papouasie : l'évaluation de la situation très compliquée

Le séisme de lundi a été mesuré à 7,5 sur l'échelle de Richter.
Le séisme de lundi a été mesuré à 7,5 sur l'échelle de Richter. © SAM YEH / AFP
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avec AFP , modifié à
La Papouasie-Nouvelle-Guinée a été frappée, lundi, par un puissant séisme de magnitude 7,5 dans les montagnes du centre du pays. Le bilan humain reste très incertain.

La destruction des infrastructures et des communications compliquait mercredi les efforts des secouristes pour atteindre les secteurs les plus touchés par le violent séisme qui a frappé lundi la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Des routes coupées, des ponts détruits. Mesurée à 7,5 sur l'échelle de Richter, la secousse principale s'est produite à 90 km au sud de Porgera, dans la province montagneuse d'Enga. Et des répliques continuaient d'être ressenties dans la zone. Des survols aériens ont permis de mesurer un peu l'ampleur des dégâts, selon des médias locaux. De nombreuses routes ont été coupées, des ponts et des habitations étaient détruits.

14 morts confirmées. Le quotidien PNG Post-Courier, qui avait rapporté mardi que plus de 30 personnes avaient péri, indiquait que seuls 14 morts étaient confirmées, dans les provinces des Hautes-Terres méridionales et de Hela. Selon le journal, toutes sont mortes dans l'effondrement de leur maison, dans la nuit. Les autorités n'ont annoncé aucun bilan officiel. Le gouvernement a indiqué qu'il évaluait toujours la situation, avec l'aide de l'armée.

"Des gens ont été ensevelis". L'Australie a annoncé avoir dépêché un avion de transport pour une mission de surveillance aérienne et fournit aussi un soutien logistique à l'armée papouasienne après une requête en ce sens de Port Moresby. "Compte tenu de la difficulté du terrain et de l'éloignement de la zone, nous pensons qu'il faudra plusieurs jours pour prendre la mesure de l'importance des dégâts", a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop. Eddie Yuwi, administrateur adjoint de Hela, a indiqué au journal The National que cette province ressemblait à une zone de guerre. "En périphérie de la ville de Tari, toutes les routes sont endommagées, les bâtiments détruits, il y a des victimes, dont le nombre doit encore être déterminé", a-t-il dit. "Des gens ont été ensevelis dans des glissements de terrain."

Il a précisé que d'énormes fissures étaient apparues sur l'aéroport de Komo, qui dessert les champs gaziers de la région.