Séisme en Equateur : 480 morts selon un nouveau bilan

"Jusqu'à présent, il y 480 personnes mortes et quelque 2.560 qui sont blessées", a déclaré le vice-ministre de l'Intérieur Diego Fuentes.
"Jusqu'à présent, il y 480 personnes mortes et quelque 2.560 qui sont blessées", a déclaré le vice-ministre de l'Intérieur Diego Fuentes. © Luis Acosta/AFP
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avec AFP , modifié à
Des Britanniques, des Dominicains, des Colombiens, des Canadiens et des Cubains figurent parmi les victimes du séisme, qui a frappé l'Equateur, samedi soir, faisant au moins 480 morts.

Le violent séisme qui a frappé la côte Pacifique de l'Equateur samedi soir a fait au moins 480 morts, selon un nouveau bilan annoncé mardi par le gouvernement. "Jusqu'à présent, il y 480 personnes mortes et quelque 2.560 qui sont blessées", a déclaré à des journalistes le vice-ministre de l'Intérieur Diego Fuentes. Le précédent bilan provisoire de ce tremblement de terre de magnitude 7,8 faisait état de 413 décès.

Neuf étrangers parmi les victimes. Le ministère des Affaires étrangères tient à jour le registre des étrangers décédés dans le séisme, le plus violent depuis 1979 dans le pays. "Pour le moment, nous avons neuf étrangers décédés qui sont confirmés, mais ce chiffre pourrait évidement continuer de monter dans les prochaines heures", a déclaré Guillaume Long. Des Britanniques, des Dominicains, des Colombiens, des Canadiens et des Cubains, figurent parmi les victimes, selon le ministre. "On a 2.000 personnes qui sont recherchées, mais 300 ont été retrouvées", a-t-il ajouté. 

Aides matérielles et humaines. "Hier (lundi), il y avait 654 secouristes, je pense que d'autres vont arriver", a assuré de son côté le ministre des Affaires étrangères équatorien Guillaume Long, dans un entretien à la chaîne GamaTV. Le Venezuela, la Colombie, l'Espagne et le Pérou, notamment, ont notamment proposé leur aide matérielle et humaine. "Il y a des bateaux en partance de Colombie (...) ils vont mettre trois ou quatre jours pour arriver avec de l'eau, des vivres et tout ce qui est nécessaire afin de survivre dans un deuxième temps sans infrastructure ou avec une infrastructure précaire", a expliqué le ministre des Affaires étrangères. Par ailleurs, des ONG comme Oxfam ou Caritas ont annoncé mardi des envois de matériels ou de donations.