Nouvelle-Calédonie : alerte au tsunami levée

L'hypocentre du séisme a été enregistré à une dizaine de kilomètres au large d'une île du sud des Salomon.
L'hypocentre du séisme a été enregistré à une dizaine de kilomètres au large d'une île du sud des Salomon. © SAM YEH / AFP
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avec agences , modifié à
Le séisme de magnitude 7,8, qui a eu lieu peu avant 19 heures (heure française), avait déclenché une alerte au tsunami sur une large zone du Pacifique-Sud.

Un puissant séisme au large des îles Salomon dans le Pacifique a déclenché une alerte au tsunami vendredi matin dans une vaste région du Pacifique-Sud, jusqu'en Nouvelle-Calédonie. Cette alerte a été levée quelques heures plus tard. Aucune victime n'a été recensée dans l'immédiat, ni de dégâts majeurs. "Certaines maisons ont été endommagées mais personne n'a été blessé", a déclaré Donald Tehimae, un porte-parole de la station de police de Kirakira, ville de l'une des îles, la plus proche de l'épicentre, précisant que la plupart des dommages étaient superficiels. L'électricité a été coupée dans certaines zones et certaines maisons aux toits de chaume se sont effondrées, a-t-il précisé.

Séisme de 7,8. La secousse, qui s'est produite jeudi à 18h38 (heure française), avait une magnitude de 7,8, selon l'Institut américain de veille géologique (USGS), et a été enregistrée à 70 km au large des îles Salomon. "De dangereuses vagues de tsunami sont possibles dans les trois prochaines heures le long de certaines côtes des Îles Salomon, de Vanuatu, de Nauru, de Papouasie-Nouvelle Guinée, de Nouvelle-Calédonie, de Tuvalu et de Kosrae", avait alors déclaré le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique. 

Des zones évacuées par précaution. En Nouvelle-Calédonie, la direction de la sécurité civile avait lancé peu avant 6 heures locales l'alerte tsunami sur la côte est et les îles Loyauté, a rapporté le journal Les Nouvelles calédoniennes. "Elle donne l'ordre d'évacuer immédiatement les plages et les zones côtières", précise-t-il sur son site Internet. Aux Îles Salomon, le directeur de l'agence de gestion des catastrophes, Loti Yates, avait dit avoir été informé de l'effondrement de bâtiments en raison du séisme dans des villages sur l'île de Makira, la plus proche de l'épicentre du séisme, mais aucune victime ne lui a été signalée. "Les villages avec lesquels nous avons été en contact avaient été évacués", a-t-il dit.