Schwarzenegger succède à Trump dans "The Apprentice"

Pendant l'émission, "Schwarzy" a sorti quelques tirades inspirées de ses plus gros succès au cinéma.
Pendant l'émission, "Schwarzy" a sorti quelques tirades inspirées de ses plus gros succès au cinéma. © RICHARD SHOTWELL / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour sa première en tant que "patron" de l'émission qui a fait de Donald Trump une vedette de la télévision américaine, l'ancien "Terminator" a visiblement convaincu.

"Vous êtes terminé !" ("You are terminated !") plutôt que "Vous êtes viré !" ("You are fired !"). L'acteur et ancien gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, a succédé à Donald Trump dans l'émission de télé-réalité The Celebrity Apprentice, avec quelques formules tirées de ses plus gros succès au box-office.

"You won't be back". L'acteur d'origine autrichienne, 69 ans, devenu célèbre dans les années 1980 avec les films Conan le Barbare (1980) ou Terminator (1984) et qui fut gouverneur de Californie de 2003 à 2010, est désormais le "patron" de l'émission qui a fait de Donald Trump une célébrité nationale aux États-Unis, bien avant sa candidature à la présidentielle.

Première réussie. À en juger par les réactions de commentateurs et sur les réseaux sociaux, Schwarzenegger s'en est plutôt bien sorti pour le premier numéro de la huitième saison enregistrée à Los Angeles, diffusé lundi soir, avec des vedettes comme Boy George et des conseillers comme le célèbre investisseur Warren Buffett. "La première émission n'était pas facile. Mais les célébrités connaissent mes attentes maintenant. Prenez des risques, donnez-vous à fond", a-t-il tweeté après le show.

Donald Trump toujours coproducteur. Dans un arrangement controversé, le studio qui produit l'émission, MGM Television, avait indiqué en décembre que le magnat de l'immobilier qui prendra ses fonctions à la Maison-Blanche le 20 janvier resterait coproducteur exécutif de l'émission, avec son nom au générique. Le studio avait néanmoins refusé de donner des précisions sur la rémunération de Donald Trump, même si sa conseillère Kellyanne Conway avait jugé "improbable" qu'il accepte une rémunération, rappelant son engagement à ne pas percevoir son salaire de président.