Sarkozy ne veut pas braquer la Chine

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Nicolas Sarkozy a justifié jeudi sa volonté de ne pas braquer la Chine au moment où il s'apprête à accueillir le président Hu Jintao, déclarant qu'une compréhension mutuelle était la base de tout compromis. "La Chine ne doit pas être vécue comme un risque mais comme une opportunité", a déclaré le président français à l'issue d'une table ronde sur le thème des transports et l'aménagement du territoire organisée à Troyes. "Quand on reçoit quelqu'un, pour bien le recevoir, ce n'est pas en reprochant aux gens les choses qu'on fait avancer les dossiers. C'est en essayant de les comprendre que eux vous comprennent aussi", a-t-il ajouté, soulignant que l'objectif était de "trouver un compromis qui soit à l'avantage des deux partenaires". La visite du président chinois vient confirmer le réchauffement des relations entre Pékin et Paris, après une période de tensions, en 2008, liée à la situation au Tibet.