Palin derrière Trump pour "faire sauter l'establishment"

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avec AFP , modifié à
L'ex-leader du Tea Party a soutenu, dans un discours mardi soir, Donald Trump, capable selon elle de "faire sauter l'establishment". 

L'ex-gloire du Tea Party Sarah Palin, candidate malheureuse à la vice-présidence en 2008, a appelé mardi les républicains à voter Donald Trump aux primaires.

"Botter le cul à l'Etat islamique". "Il est le maître pour négocier des accords", a justifié la républicaine, en louant la carrière en affaires de Donald Trump. "Il ne doit rien à personne si ce n'est à nous, le peuple." Sarah Palin, sur son ton habituel mélangeant vitriol, boutades et phrases choc, a mis tout son poids derrière Donald Trump. "Nous avons besoin de quelqu'un de nouveau, qui a la puissance et la capacité de faire sauter l'establishment", a-t-elle lancé. Les autres candidats, soutenus par les élites, "portent le politiquement correct comme une ceinture d'explosifs", selon elle. "Etes-vous prêts à avoir un commandant en chef qui laissera nos guerriers faire leur travail et botter le cul de l'Etat islamique ?", a aussi fait mine de se demander Sarah Palin.

"Une femme qui sent les choses", estime Trump. "Depuis le début, je me suis dit que si je me lançais, il fallait que je gagne son soutien. Elle est une femme qui sent les choses, elle les comprend mieux que quiconque", s'est félicité l'homme d'affaires à la fin du discours, assez décousu, de la républicaine.

Il n'est pas certain que l'annonce de mardi change la course à l'investiture républicaine, mais il est notable que Sarah Palin ait préféré Donald Trump au sénateur Ted Cruz, qu'elle avait pourtant aidé à se faire élire au Sénat en 2012.

Plus aucun mandat électif. Ancienne gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin avait été choisie à la surprise générale par John McCain pour devenir sa colistière à la présidentielle de 2008 contre Barack Obama. Depuis, elle a perdu en influence, mais reste populaire dans les rassemblements conservateurs, où elle apparaît régulièrement pour tancer l'establishment, les élites politiques et économiques et sans épargner les barons du parti républicain. Elle n'exerce plus de mandat électif depuis juillet 2009.