Salah Hamouri libéré par Israël

Le 18 octobre dernier, une première vague de prisonniers avait déjà été libérée.
Le 18 octobre dernier, une première vague de prisonniers avait déjà été libérée. © MaxPPP
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avec Caroline Delage , modifié à
Le Franco-Palestinien a été relâché dimanche lors de la seconde vague de libération de Palestiniens.

C’est la seconde phase de l’accord passé entre Israël et la Palestine pour la libération du soldat franco-israélien Gilat Shalit. Israël a relâché dimanche soir 550 détenus palestiniens, dont le Franco-Palestinien Salah Hamouri.

D’après les termes utilisés par les autorités israéliennes, aucun des 550 détenus qui devaient être libérés dimanche soir n’a de sang sur les mains. Aucun n’appartient au Hamas ou au Djihad Islamique.

La majorité des prévenus iront en Cisjordanie

Quarante et un détenus devaient rejoindre la bande de Gaza et devaient aller en Jordanie. Le principal contingent de prisonniers, en comprenant 505, est arrivé tard dans la soirée à Ramallah, le siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie.

Salah Hamouri, âgé de 26 ans, a été relâché sur la base militaire israélienne d'Atarot, à Jérusalem-Est. Il a été accueilli par ses parents avant de retrouver le domicile familial où l'attendaient des proches et des sympathisants dans une atmosphère de fête. Après l’annonce de sa libération, la mère du jeune homme, Denise Hamouri, a simplement déclaré "on attend et on se prépare".

Né à Jérusalem de mère française et de père palestinien, Salah Hamouri avait été arrêté en 2005, accusé de vouloir assassiner le rabbin Ovadia Yossef, le dirigeant spirituel du parti ultra-orthodoxe Shass. Le franco-israélien Salah Hamouri a toujours clamé son innocence. Après sept années de prison, il devait être libéré en mars prochain. Sous la pression française, il a donc été relâché de manière anticipée. Paris a d’ailleurs salué un geste de l’Etat Hébreux.

L’accord appliqué comme prévu

La libération de ces prisonniers fait beaucoup moins polémique que la première vague du 18 octobre dernier. Des appels ont bien été déposés auprès de la Cour suprême israélienne par deux familles et par une organisation de lutte antiterroriste mais ils ont immédiatement été rejetés pour que l’accord soit appliqué comme prévu.