Deux coups de grisou dans une mine de charbon du Grand Nord de la Russie ont fait 36 morts, 26 mineurs portés disparus depuis jeudi étant désormais considérés comme décédés samedi par la compagnie opérant la mine qui a annoncé la fin des opérations de sauvetage. "D'après le conseil technique d'expertise, les 26 personnes qui se trouvaient dans la mine (au moment du coup de grisou) n'avaient aucune chance de survie", a écrit Tatiana Bouchkova, porte-parole de Vorkoutaougol, qui opère la mine de Severnaïa, dans un courriel adressé. "Il a été mis fin aux opérations de secours".
"Il a été mis fin aux opérations de secours". Quatre personnes avaient été tuées jeudi par un premier coup de grisou et 26 mineurs portés disparus. Une nouvelle explosion de méthane samedi dans la mine a entraîné la mort de six autres personnes, presque toutes des sauveteurs. "D'après le conseil technique d'expertise, les 26 personnes qui se trouvaient dans la mine (au moment du coup de grisou) n'avaient aucune chance de survie", a écrit Tatiana Bouchkova, porte-parole de Vorkoutaougol, qui opère la mine de Severnaïa, dans un courriel adressé à l'AFP. "Il a été mis fin aux opérations de secours".
Une autre explosion samedi. Auparavant un porte-parole du ministère des Situations d'urgence dans la région arctique de Komi, où est située la mine de charbon de Severnaïa, avait annoncé qu'une nouvelle explosion avait fait six morts samedi. "Six personnes sont mortes, dont cinq sauveteurs" envoyés à la recherche des disparus de l'explosion de jeudi, a déclaré à l'AFP Anton Kovalichine, porte-parole du ministère. L'accident à la mine de Severnaïa, située près de Vorkouta, à plus de 100 km au nord du cercle polaire, est le plus meurtrier survenu en Russie ces dernières années.