Référendum kurde : un ministre turc dément la fermeture de la frontière avec l'Irak

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Le référendum kurde a déclenché la colère de la Turquie qui craint que les Kurdes vivant sur son territoire ne demandent, eux aussi, leur indépendance © AHMAD AL-RUBAYE / AFP
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avec AFP , modifié à
En réponse au référendum organisé par les Kurdes d'Irak pour se prononcer sur leur indépendance, la Turquie aurait fermé ses frontières aux arrivées depuis le Nord du pays. Une information démentie par le ministre turc des douanes.

Le ministre turc des Douanes a démenti lundi la fermeture de la frontière terrestre aux arrivées depuis le Nord de l'Irak, rapportée par des médias turcs, au moment où les Kurdes de cette région votent lors d'un référendum d'indépendance.

Une frontière ouverte mais des contrôles renforcés. Le ministre Bülent Tüfenkci a affirmé à l'agence progouvernementale Anadolu que le point de passage de Habur dans le sud-est de la Turquie "n'a pas été fermé", mais que des contrôles renforcés avaient été mis en oeuvre. Des témoins ont confirmé que ce passage frontalier était ouvert dans les deux sens lundi matin, mais que le trafic était plus lent que d'habitude.

Un référendum controversé. Les Kurdes d'Irak ont commencé à voter lundi matin pour leur indépendance lors d'un référendum historique qui doit ouvrir la voie à un État pour lequel ils luttent depuis près d'un siècle. Ce scrutin va permettre aux 5.375.000 inscrits de se prononcer. Au total, 12.072 bureaux de vote sont installés non seulement dans la région autonome du Kurdistan (Nord de l'Irak), qui comprend les provinces d'Erbil, Souleimaniyeh et Dohouk, mais aussi dans des zones que se disputent les Kurdes et le gouvernement central irakien comme les riches provinces pétrolières de Kirkouk ou de Ninive.