Recueillement à Auschwitz

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge libérait le camp d’extermination.

A l'époque, les sirènes avertissaient des évasions. Mercredi, elles ont retenti pour marquer le début des cérémonies du 65e anniversaire de la libération du camp d'extermination. Des survivants du camp d'Auschwitz Birkenau se sont recueillis mercredi au côté d'anciens soldats de l'Armée rouge et de personnalités comme le Premier ministre israélien, dans ce lieu symbole de la Shoah.

"Nous avons le devoir sacré de nous souvenir de la cruauté" d'Auschwitz, a déclaré le président américain Barack Obama dans un message vidéo diffusé lors d'une conférence organisée par le Congrès juif européen à Cracovie avant les cérémonies prévues dans le camp, distant d'une cinquantaine de kilomètres.

"Devoir d'humanité"

"Cette mémoire est un devoir d'humanité. C'est une exigence, une mission sacrée de restituer leur dignité humaine (…) à ces enfants, ces femmes, ces hommes, qui affrontèrent ici l'indicible, l'inconcevable", a déclaré, de son côté, Nicolas Sarkozy.

Le camp d’Auschwitz fut ouvert en juin 1940 près de la ville d'Oswiecim, renommée Auschwitz par les Allemands, pour y enfermer des prisonniers politiques polonais, dix mois après l'invasion de la Pologne. Il a ensuite été étendu au site de Birkenau distant de 3 km et consacré à partir de 1942 essentiellement à l'extermination des Juifs. Le camp a été libéré le 27 janvier 1945 par les troupes de l’Armée rouge. En l’espace de cinq ans, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants, sont morts à Auschwitz. 90 % de ces personnes étaient juives.

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