Le 23 mars, les Belges se rassemblaient dans la capitale. 2:49
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Une "marche contre la peur" est prévue dimanche à Bruxelles. Un symbole fort pour cette nation meurtrie qui veut continuer à vivre, malgré la menace terroriste. 
INTERVIEW

Dimanche, les Belges battront le pavé de la capitale pour une "marche contre la peur". Quatre jours après les attentats qui ont fait 31 morts et 270 blessés en Belgique, le symbole est fort pour cette nation meurtrie par le terrorisme. "Les Belges ont une volonté de ne pas se laisser abattre, d’avoir envie de continuer à vivre. Cette marche et tous les rassemblements spontanés sont des moments où les gens montrent qu’ils résistent" , a expliqué le maire adjoint de Bruxelles, Philippe Close, à l’antenne d’Europe 1 samedi.

"Résister, c’est être ensemble". La "marche contre la peur", mouvement spontané et solidaire, a été autorisée par la mairie en dépit des consignes de sécurité qui règnent dans la ville. "C’est une initiative citoyenne, comme sur la place de la Bourse où trois étudiantes en communication sont venues avec des bâtons de craies. Ce sont des moments de catharsis", relève le maire adjoint avant d’ajouter : "Résister, c’est être ensemble."

Bruxelles vit… sous haute sécurité. La vie dans Bruxelles a aujourd’hui repris son cours, malgré la présence des forces de l’ordre déployées en masse dans les rues de la ville. "Ce qui est paradoxal, c’est qu’en novembre on a eu une ville verrouillée,  on appelait cela le lock down : c’était une ville morte pendant 10 jours. Aujourd’hui, il y a une grosse présence de l’armée et de la police mais tout est ouvert : les musées, les administrations, le métro a repris, les gens travaillent", détaille Philippe Close. "On doit renforcer la sécurité, mais Bruxelles vit", tranche-t-il. Et samedi soir, la capitale belge vivra au rythme de Johnny Hallyday. Comme un clin d’œil aux Bruxellois, son album s’appelle "Rester vivant".