Quand Obama amuse la galerie

Obama n'a pas hésité à diffuser des photomontages le montrant avec la coupe de son épouse, Michelle.
Obama n'a pas hésité à diffuser des photomontages le montrant avec la coupe de son épouse, Michelle. © CAPTURE D'ECRAN YOUTUBE
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VIDÉO - Au dîner des correspondants de la Maison-Blanche, le président a multiplié les blagues.

Le dîner. C'est une tradition très suivie à Washington. Barack Obama a participé samedi soir au dîner des correspondants de la Maison-Blanche, un événement qui rassemble chaque année le gratin des médias, mais aussi du show-business. Le président américain en a profité pour glisser quelques piques humoristiques à l'adresse des médias et des membres du Congrès, tout en se moquant de lui-même. Sélection des meilleures vannes d'un président qui n'hésite pas à donner de sa personne pour faire rire.

Obama joue Daniel Day-Lewis qui joue… Obama. Dans une vidéo diffusée pendant ce dîner, le réalisateur Steven Spielberg explique comment il a choisi de faire un film sur la vie de Barack Obama et comment il a choisi l'acteur Daniel Day-Lewis, récompensé pour son rôle de président dans Lincoln, pour l'incarner. Sauf que c'est en fait… Barack Obama lui-même qui joue le rôle de l'acteur en train de l'incarner.

Le sketch de Steven Spielberg et Barack Obama (en anglais) :

Une nouvelle coupe de cheveux. Pour un second mandat, il faut une nouvelle "impulsion", de "nouvelles choses", assure Barack Obama, nœud papillon autour du cou, expliquant qu'il a "emprunté un petit truc à Michelle", son épouse. Apparaissent alors à l'écran des photomontages du président avec… la frange de sa femme. De quoi déclencher, une nouvelle fois, l'hilarité du public.

Obama emprunte la coupe de cheveux de sa femme :

CNN en prend pour son grade. Moins potache, Barack Obama est aussi revenu sur les attentats de Boston et notamment sur leur traitement par la chaîne CNN, critiquée pour ses erreurs : "J'admire l'application qu'ils mettent à rapporter l'ensemble des informations relatives à une affaire. Juste au cas où l'une d'entre elles se révélerait exacte". Le président n'a pas oublié de faire preuve d'autodérision, tout en moquant les attaques des ultra-conservateurs, lançant : "aujourd'hui, quand je me regarde dans la glace, je dois admettre que je ne suis plus le jeune socialiste musulman fringant que j'étais".

Les vannes d'Obama :