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Anaïs Huet , modifié à
Pris en otage dans un hôtel à Ouagadougou, le ministre de la Fonction publique burkinabé a raconté son calvaire au micro d'Europe 1.
INTERVIEW

"Avoir été au quatrième étage nous a sauvés", a estimé Clément Sawadogo, samedi au micro d'Europe 1. Le ministre de la Fonction publique burkinabé se trouvait dans une salle de réunion de l'hôtel Splendid à Ouagadougou, l'une des cibles de l'attaque djihadiste qui a coûté la vie à au moins 27 personnes, vendredi soir.

Les otages à terre. Deux djihadistes font alors irruption dans la salle, "l’un enturbanné, l’autre à visage découvert". "Ils ont tiré quelques rafales dans notre salle, blessant trois personnes", s'est souvenu le ministre. Des tirs "à l'arme lourde, vraiment nourris". Les deux terroristes quittent ensuite l'étage. Commencent alors plusieurs minutes d'angoisse pour les otages. "Nous étions vraiment enclavés dans notre salle. Tout le monde était couché. On évitait que les appels sur les téléphones suscitent des bruits",  témoigne Clément Sawadogo.

Les djihadistes ne reviendront pas dans la salle de réunion. Vers 2 heures du matin, les forces de sécurité parviendront finalement à exfiltrer les otages.