Pour Obama, Donald Trump "ne sera pas président"

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avec AFP , modifié à
Mardi, lors d'une conférence de presse, le président américain s'en est pris à Donald Trump, mais aussi aux autres candidats républicains. 

Barack Obama a martelé mardi sa conviction que Donald Trump ne lui succéderait pas à la Maison Blanche en 2017, dénonçant avec virulence les propos "troublants" du milliardaire, mais aussi des autres candidats républicains, sur le climat ou encore les musulmans.

"Être président, ce n'est pas du marketing". "J'ai confiance dans le peuple américain. Ils sont conscients du fait qu'être président est un métier sérieux. Cela n'a rien à voir avec l'animation d'une émission de téléréalité", a lancé le président des Etats-Unis lors d'une conférence de presse en Californie en marge d'un sommet avec dix pays d'Asie du sud-est. "Ce n'est pas du marketing. Parfois, cela demande de prendre des décisions difficiles même si elles sont impopulaires. Cela implique d'être capable de travailler avec des dirigeants du monde entier", a-t-il poursuivi à l'attention du magnat de l'immobilier qui vient de remporter la primaire du New Hampshire et fait la course en tête dans les sondages au niveau national dans le camp républicain.

Une "rhétorique" qui trouble à l'étranger. Le président américain, dont le successeur sera désigné le 8 novembre, a longuement insisté sur le fait que nombre des rivaux du milliardaire épousaient des thèses similaires. "Je pense que certains observateurs étrangers sont troublés par la rhétorique de cette primaire républicaine et des débats républicains. Et cela ne s'applique d'ailleurs pas seulement à M. Trump", a-t-il expliqué, évoquant des prises de position visant à flatter les sentiments "anti-musulmans" ou "anti-immigrés".

Changement climatique. "Il n'y pas un seul candidat dans le camp républicain qui pense que nous devrions faire quelque chose pour lutter contre le changement climatique", a-t-il encore souligné. "Cela trouble la communauté internationale. Le reste du monde regarde et se dit : mais comment est-ce possible ?".