Disparitions d'avions : l'Organisation de l'aviation civile adopte de nouvelles normes

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L'OACI a mis en place de nouvelles normes afin d'éviter la disparition d'avions. © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
MESURES - L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) va adopter de nouvelles normes afin d'éviter les disparitions d'avions en difficulté.

Deux ans après la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines (vol MH370), l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a annoncé mardi l'adoption de nouvelles normes afin d'éviter de perdre la trace d'avions en difficulté.

Des dispositifs autonomes de suivi. Les pays membres de cette agence de l'ONU se sont entendus sur des amendements à la Convention de Chicago, qui régit l'aviation civile internationale, avec une entrée en vigueur d'ici 2021. Tous les appareils commerciaux devront être équipés de "dispositifs autonomes de suivi en cas de détresse pouvant transmettre de manière autonome les informations sur la position au moins une fois par minute". De plus, les aéronefs devront être munis "de moyens permettant de récupérer et de rendre disponibles en temps opportun les données des enregistreurs de bord".

Connaître directement le lieu de l'accident. Les avions devront prolonger à 25 heures "la durée des enregistrements de conversations dans le poste de pilotage afin qu'ils couvrent toutes les phases de vol pour tous les types d'opérations", a expliqué cette agence des Nations unies.

"Ces nouvelles dispositions garantiront que le lieu d'un accident sera connu immédiatement, dans un rayon de six milles nautiques (11 km), et que les enquêteurs pourront avoir accès aux données de l'enregistreur de bord de l'appareil rapidement et de manière fiable", a assuré Olumuyiwa Benard Aliu, président du Conseil de l'OACI. "Les opérations de recherche et sauvetage s'en trouveront ainsi largement améliorées et d'un meilleur rapport coût-efficacité."

Ces mesures interviennent après d'autres réformes adoptées en février 2015 par l'agence de l'ONU. Elles prévoient notamment le suivi des vols en permanence, des boîtes noires éjectables et le partage d'informations sur les risques de survol de zones de conflit. Deux ans après le drame, la disparition du vol MH370 avec 239 personnes à bord reste un mystère, selon un rapport annuel d'enquête publié mardi et n'offrant aucune nouvelle indication.